Le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a indiqué, vendredi 29 juin, que la question d’installation par l’Europe de camps pour les migrants irréguliers dans certains pays du sud de la Méditerranée “n’a pas été suggérée à la Tunisie. Au contraire, la Tunisie a, à plusieurs occasions, exprimé son opposition à de telles plateformes”.

Dans une déclaration de presse, à l’issue d’une rencontre avec Ghassan Salamé, chef de la mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL), Jhinaoui a estimé “inconcevable de traiter la question de la migration par le refus de l’autre ou la mise en place de plateformes (de rassemblement) pour les migrants”.

Cette question, a-t-il ajouté, nécessite l’implication de toutes les parties pour en discuter dans le cadre d’un partenariat profitable pour tous.

Le ministre a, par ailleurs, estimé que plusieurs autres méthodes sont possibles pour trouver des solutions au problème de la migration irrégulière et encourager la migration régulière.