“Les permis de construire doivent être donnés sur la base d’une étude d’impact énergétique, et les compteurs d’électricité ne seront ainsi installés que sur la base des résultats de cette étude d’impact énergétique”. C’est en tout cas ce que propose le consultant international et ex-cadre de la STEG, Hamadi Hizem.

“L’énergie est subventionnée par la communauté nationale, donc il faut instaurer une équité énergétique”, estime Hizem, qui intervenait lors d’une rencontre de l’association “Qualité ENR” sur le rôle de la société civile dans la promotion des énergies renouvelables.

En Tunisie, les entreprises et les établissements administratifs ne sont pas soumis à une imposition légale qui les pousse à changer de pratiques de consommation d’énergie. Les campagnes de sensibilisation à la promotion des énergies alternatives sont de nature incitatives.

Les entreprises de l’Etat doivent être soumises à des lois contraignantes qui leur imposent des toits solaires, et il faut sanctionner la surexploitation de l’énergie, suggère aussi le consultant en énergie, soulignant la responsabilité du secteur du bâtiment dans la maîtrise de l’énergie.