En attendant la publication du code des hydrocarbures lequel est constamment renvoyé aux calendes grecques, la situation des hydrocarbures en Tunisie laisse à désirer. Le constat qu’a faite, récemment, la commission parlementaire de l’industrie, du commerce, des richesses naturelles, de l’énergie et de l’environnement est, tout simplement, alarmant.

Ce constat est grave lorsqu’on sait que la Tunisie accuse, parallèlement, un retard monstre en matière de développement des énergies alternatives. La part des énergies vertes dans la production globale d’énergie ne dépasse guère les 3%.

Selon des données chiffrées fournies par cette commission, la Tunisie, qui produisait 118.000 barils /j de pétrole dans les années 80 ne produit de nos jours que 35.000 barils/j.

Pour y remédier, le gouvernement a prévu dans sa stratégie énergétique à l’horizon 2035 la nécessité de renforcer la production et la prospection pétrolière sur le territoire national à travers le développement du champ gazier Zarat (pour une mise en service au plus tard en 2030).

ABS