“Le nombre d’élèves inscrits dans les établissements scolaires privés reste limité et ne dépasse pas les 5%”, selon Mahmoud Mefteh, président de l’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF), qui s’exprimait en marge de la 7ème réunion de l’Union tunisienne des instituts privés de l’éducation et de la formation (UTIPEF), organisée samedi 12 mai à Tunis.

Mefteh a souligné la nécessité de revoir la législation tunisienne pour l’adapter aux nouveaux changements de la société et améliorer le rendement des établissements éducatifs privés dans l’objectif de garantir une meilleure qualité de l’enseignement à tous les niveaux d’étude.

Selon, actuellement les écoles primaires privées donnent de très bons résultats par rapport aux autres niveaux d’enseignement (préscolaire, secondaire ou universitaire).

Mahmoud Mefteh estime également nécessaire d’améliorer les conditions dans les écoles primaires publiques, qui ont formé les compétences tunisiennes, et ce afin que la concurrence soit intéressante entre les secteurs public et privé.

De son côté, Abdellatif Khammassi, président de l’UTIPEF, a souligné que les 15.000 établissements éducatifs privés -dont 11.000 sont des crèches et des jardins d’enfants- offrent une qualité d’enseignement très bonne par rapport aux années précédentes, de l’avis des parents eux-mêmes.

L’intervenant a expliqué qu’après la réunion d’aujourd’hui, qui regroupe les responsables des établissements éducatifs privés des régions de Tunis 1, Tunis 2, Ariana et la Manouba, les actions seront unifiées pour défendre les intérêts et les droits de ce secteur.

“Créée en mai 2017, l’UTIPEF a organisé des réunions avec les représentants des établissements éducatifs privés de toutes les régions du pays (à Gafsa, Gabès, Sfax, Sousse, Ben Arous, Kef et à Tunis) pour installer des structures régionales et unifier les actions de tous les établissements scolaires, tous niveaux confondus, afin que les négociations avec les ministères de tutelle soient avec un seul vis-à-vis, et ce dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement”, a ajouté Abdellatif Khammassi.

“Nous formons les compétences de demain et il convient de nous impliquer dans toutes les décisions qui concernent le secteur éducatif national”, a-t-il dit.