“Le port de Radès n’est pas à privatiser, contrairement aux informations relayées par certains médias”. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 27 avril, le ministre du Transport, Radhouane Ayara.

“C’est plutôt la Société tunisienne d’aconage et de manutention (STAM) qui est en train de chercher un partenaire stratégique afin d’améliorer ses services portuaires”, a-t-il précisé, dans une déclaration aux médias, en marge d’une journée d’information sur le Statut d’opérateur économique agréé.

Le ministre estime que “la restructuration de la STAM est nécessaire afin de répondre aux besoins de l’économie nationale en matière d’importation et d’exportation et aux attentes du secteur privé”.

“La STAM a finalisé un plan d’investissement à hauteur de 80 millions de dinars, pour l’acquisition de nouveaux équipements, outre la décision prise pour le réaménagement des quais 8 et 9”, a-t-il rappelé, lors de cette journée organisée par la Direction générale des douanes.

Revenant sur la situation au Port de Radès, le ministre a souligné “qu’en raison des travaux qui y sont engagés et qui prendront fin, fin 2018, certaines activités ont été réparties sur les autres ports, (Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès), ce qui a permis de fluidifier le trafic portuaire”.

D’après lui, “l’entrée en service, en juin 2018, du nouveau système informatique d’exploitation portuaire” Terminal Operating System” (TOS), va améliorer davantage le rendement du port”.

Il a, aussi, fait savoir qu’une convention sera prochainement signée avec la société Huawei pour mettre en place un système de contrôle visuel au niveau de tous les ports tunisiens.

Interrogé au sujet de l’Open Sky, le ministre a indiqué que la signature de la convention y afférente reste tributaire de la définition, par l’Union européenne, de la notion du “Territoire” étant donné que certains pays ont quitté l’Union.

Il a, à ce titre, affirmé que des garanties ont été accordées dans le cadre des négociations Tunisie-UE pour protéger le transporteur national “Tunisair” et qu’il y a encore de la marge pour négocier de nouvelles garanties.