La Tunisie et la Roumanie ont signé, jeudi 19 avril, un protocole d’entente pour l’établissement d’un centre de la culture et des sciences de la Roumanie à Tunis, et ce au sein de l’Institut Bourguiba des langues vivantes (IBLV).

Un autre accord visant à faire don de 50 mille euros à l’Institut Bourguiba pour acquérir du matériel informatique et audiovisuel a également été signé entre les deux pays lors d’une cérémonie tenue au siège de l’institut.

Ces deux accords ont été signés par le directeur de l’Institut Bourguiba des langues vivantes, Imed Ben Ammar, le vice-président de l’Université Tunis El Manar, Youssef Ben Othmane, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, et l’ambassadeur de Roumanie en Tunisie, Dan Stoenescu, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous.

A cette occasion, Teodor Melescanu a déclaré que “ce
centre, qui ouvrira ses portes à partir de la prochaine rentrée universitaire, est d’une extrême importance dans la mesure où les bacheliers tunisiens désireux de poursuivre leurs études en Roumanie vont pouvoir y apprendre la langue roumaine, ce qui leur permettra d’épargner de l’argent et du temps”.

Pour sa part, Slim Khalbous a souligné que la Tunisie se félicite du renforcement de ses relations avec la Roumanie, annonçant au passage qu’un campus Roumanie se tiendra en octobre prochain à Tunis afin de rapprocher les universités des deux pays.

“En marge de ce campus, des accords de coopération seront signés entre les universités tunisiennes et roumaines”, a-t-il dit, soulignant que l’objectif est de passer, aujourd’hui, vers un partenariat plus institutionnel.

“Nous entendons encadrer davantage le départ de nos étudiants vers la Roumanie et faciliter, ainsi, leur retour pour qu’ils puissent exercer sans problème”, a-t-il expliqué, évoquant, dans ce sens, la reconnaissance et l’équivalence des diplômes roumains en Tunisie.

Selon Khalbous, le nombre des étudiants tunisiens inscrits dans les universités roumaines est estimé entre 1.300 et 1500 dont la majorité suit un cursus médical.