Le gouvernorat de Kasserine est la région qui accapare le plus d’investissements publics, depuis 2011 (environ 1200 millions de dinars), mais qui reste en bas du tableau au niveau de l’indice de développement (0,388 %, en 2017, contre 0,402 % en 2015), constate Samir Boukadida, gouverneur de Kasserine.

Boukadida attribue ce mauvais résultat, notamment, à l’absence de stratégie claire de développement qui répond aux besoins des différentes délégations du gouvernorat. Il évoque, également, le manque de coordination entre les directions régionales et de suivi des projets, la mauvaise gestion des subventions, la lenteur dans l’exécution des projets publics, le manque d’engouement des entrepreneurs privés et les problèmes fonciers.

Le gouverneur espère que l’année 2018 verra le lancement, dans la région, de grands projets publics et la réactivation de ceux en suspens.