Le gouvernement oeuvre à assouplir la loi de change afin de faciliter les opérations d’exportation vers les pays africains surtout que ladite loi constitue actuellement, selon les opérateurs économiques, une entrave au financement de l’investissement et du commerce extérieur, a souligne, mardi 6 février, le ministre du Commerce, Omar El Béhi.

Présidant l’ouverture des travaux du forum sur le financement de l’investissement et le commerce en Afrique “FITA 2018”, il a ajouté que l’orientation vers l’Afrique est “une nécessité et non un choix”, soulignant le soutien apporté par le gouvernement à cette orientation, à travers la prise de plusieurs mesures lors de la réunion du Conseil supérieur de l’exportation, tenu le 4 janvier 2018.

Il a rappelé que parmi les mesures décidées figure l’octroi d’avantages préférentiels d’appui aux exportations afin de permettre aux entreprises tunisiennes d’accéder au marché africain.

El Béhi a indiqué que l’ambition partagée entre les peuples africains est la création d’un espace économique propre à la région, permettant le libre-échange des marchandises et services et contribuant à la création d’une dynamique de développement à même de générer de nouveaux emplois.

Ces relations commerciales et économiques doivent être bâties, a-t-il dit, sur les échanges interafricains, estimant que l’entrée de la Tunisie dans le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), en avril prochain, permettra d’offrir de vastes opportunités à la Tunisie pour promouvoir les échanges avec ce groupement économique qui regroupe 700 millions de consommateurs.

Le ministre a relevé la progession des exportations de la Tunisie vers l’Afrique dont la valeur s’élève, actuellement, à trois milliards de dinars, sachant que la Tunisie aspire à doubler ses exportations pour les porter à 6 milliards de dinars à l’horizon 2020.