Dans un communiqué publié mardi 16 courant, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche annonce la création d’une unité de suivi de la réalisation du projet de gestion intégrée des paysages dans les zones défavorisées, décidée lors d’une réunion tenue au ministère en présence des représentants des 8 commissariats de développement agricole concernés par ledit projet.

Le coût de ce projet, qui devrait démarrer en 2018 et s’étendre jusqu’en 2023, s’élève à 269 millions de dinars, dont 227 millions de dinars constituant un prêt de la Banque mondiale, les 42 millions de dinars restants sont constitués d’un autofinancement.

Le projet a pour objectif d’améliorer la gestion des paysages naturels et d’offrir des opportunités économiques aux communautés rurales concernées dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest du pays (Bizerte, Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana, Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid), précise le département de l’Agriculture.

Le projet comprend 3 composantes dont la création de capacités de gestion durable des ressources agricoles, forestières et pastorales en inventoriant les oliveraies, les forêts et la nappe alfatière et la préparation des programmes d’aménagement forestier et pastoral ainsi que des plans de développement participatif (et le programme la révision du Code des forêts), ainsi que l’amélioration des institutions de gestion durable des forêts et le renforcement de la recherche scientifique dans ces domaines.

Une autre composante du projet porte sur l’encouragement des investissements régionaux durables à travers la plantation de 20 mille hectares d’oliviers et l’entretien de 5 mille autres hectares. Il s’agit aussi du renforcement de la production forestière, pastorale et agricole dans les zones du projet en plus de la réalisation des travaux d’aménagement et de renforcement de l’infrastructure dans ces zones.

Au programme figurent par ailleurs l’aménagement des réserves naturelles, la conclusion de conventions participatives avec les habitants et la consolidation des chaînes de valeur et de l’initiative privée dans les domaines de l’investissement et de la transformation, outre le rapprochement entre les producteurs et le marché.

Quant à la troisième composante du projet, elle est dédiée à la gestion, au suivi et à l’évaluation du projet.