Dans le cadre des efforts pour plus de transparence et moins d’actes illégaux au Port de La Goulette, l’Instance nationale de lutte contre la Corruption procédera, mardi 5 décembre 2017, à l’installation de nouveaux scanners au niveau de ce port.
«Nous travaillons depuis une année sur l’amélioration de la gouvernance au Port de la Goulette, précise Chawki Tabib, président de l’Instance. Nous l’avons classé “îlot d’intégrité” et nous avons trouvé de bonnes prédispositions auprès  des différents personnels dont les douaniers pour réussir cette gageure. Il est évident qu’il ne faut pas tomber dans la généralisation et décréter que la corruption y a été décimée, mais nous essayons d’avancer».
Les scanners dont sera équipé le Port de la Goulette serviront à vérifier l’ensemble des conteneurs à leur arrivée au Port. Ils ont été offerts à la Tunisie dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Japon et l’Instance.
L’INLUCC a auparavant incité les autorités du Port à interdire le surplus de bagages que les TRE mettent sur les toits des estafettes et des camions pour éviter toutes sortes de trafic entre arrivants et personnels douaniers, police frontière ou administration du port. «Nous voulons prévenir les actes de corruption, explique Chawki Tabib, et nous attendons de nos concitoyens qu’ils soient compréhensifs, réceptifs et disciplinés. Nous voulons également qu’ils dénoncent tout acte illégal en usant du numéro vert que nous avons mis à leur disposition. Il n y a pas de demi-mesures dans la lutte contre la corruption. Nous sommes tous concernés et nous devons nous y impliquer».
 
Il est aussi vrai que la corruption a sévi ces dernières années dans tous les strates de l’Administration tunisienne. Ce sont les exécutants qui ont des relations directes avec les citoyens et qui travaillent sur terrain qui en abusent beaucoup plus que ceux se trouvant en haut de l’échelle administrative.
Les deuxième, troisième et quatrième lignes héritées des ères Trabelsi et Troïka travaillent depuis des années à plein régime! Les syndicats doivent œuvrer de manière plus efficiente à dénoncer et à condamner ces pratiques nocives pour l’économie du pays! 
 
A.B.AÂ