Le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui, a annoncé, le 23 novembre, que l’aménagement d’une partie de l’Oued Gueriana, d’un coût de 8,5 millions de dinars (MDT), démarrera dans les prochains jours.

Ce projet compte parmi les principaux projets de protection contre les inondations dans le gouvernorat de La Manouba. Il a été programmé dans le cadre du programme de protection du Grand Tunis des inondations.

Arfaoui a indiqué, lors de la réunion de la commission régionale de lutte contre les catastrophes naturelles et l’organisation des secours à La Manouba que ce projet a atteint les phases de préparation des modèles d’exécution ainsi que l’installation du chantier.

Le ministre a donné le coup d’envoi du projet de la protection de la ville de Douar Hicher contre les inondations dont le coût s’élève à 4,2 MDT.

Les projets de l’Oued Gueriana et Douar Hicher s’inscrivent dans le cadre de quatre importants projets programmés dans le gouvernorat de La Manouba pour la protection des inondations, moyennant une enveloppe de 4,85 MDT.

Les deux autres projets concernent la protection de la ville de Borj El Amri des inondations et le taux d’avancement des travaux a atteint 98% ainsi que celui relatif à la maintenance des ouvrages de protection des inondations qui a déjà commencé pour un montant de 355.000 dinars (md), en attendant le démarrage des travaux des autres ouvrages.

Le ministre a, ensuite, donné le coup d’envoi du programme de modernisation des routes dans la région municipale (5 MDT), lequel concerne le revêtement de 17 km des routes et l’installation de 100 points d’électrification. Ce projet est réalisé par l’Agence nationale de réhabilitation et de rénovation urbaine (ARRU).

Arfaoui a souligné que plusieurs projets de protection contre les inondations ont été réalisés dans le gouvernorat de Manouba, moyennant une enveloppe de 12,3 MDT. Ces projets ont concerné Oued Ellil, la Mornaguia, El Battan, Douar Hicher et le technopôle d’EL Faja. Ces ouvrages, a-t-il dit, ont contribué à maîtriser les ruissellements.

Il a relevé que les problématiques enregistrées dans le gouvernorat de La Manouba ainsi que dans les autres gouvernorats de la République concernent la pollution des Oueds, les courant d’eau, les égouts et les eaux pluviales ainsi que le blocage de l’écoulement des eaux pluviales aux bords des routes et la propagation de la construction anarchique.

Le directeur régional de la protection civile Jamel Ouerfeli a mis l’accent sur le manque de matériels lourds et pompes hydrauliques, dont le nombre n’a pas dépassé les 46 pompes alors que le nombre des sacs de sable s’est élevé à 6.500 sacs.

En ce qui concerne la question de la détérioration de l’infrastructure dans les quartiers populaires, il a évoqué l’existence des régions frontalières avec d’autres gouvernorats où la coordination est difficile en vue de leur traitement. Il y a également lieu de rappeler le non achèvement de certains projets relatifs à la protection des villes des inondations et la non réalisation du réseau ferroviaire rapide (RFR).

S’agissant des précautions prises à l’occasion de la saison pluviale, il a fait savoir que le ministère a actualisé le plan régional et le plan-bleu et tenu des séances de travail régionales et locales, outre la réalisation d’opérations blanches d’application mixtes dans la délégation de la Mornaguia pour évaluer les moyens disponibles, l’inspection des points bleus et l’organisation de campagnes de sensibilisation au profit des habitants confrontés aux dangers.