Banque : La BIAT détient 15% de part du marché bancaire tunisien en matière de dépôts

Par : TAP

La Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) conserve son premier rang en matière de dépôts, avec une part de marché de 15%, au titre de l’exercice 2014. C’est ce qu’a déclaré Ismail Mabrouk, président du conseil d’administration de la banque.

Intervenant lors des travaux de l’Assemblée générale ordinaire (AGO), tenus lundi 1er juin à Gammarth, il a précisé qu’en dépit d’une conjoncture économique difficile, la BIAT est parvenue à préserver la première place qu’elle occupe depuis des années.

Les dépôts de la clientèle ont enregistré un accroissement de 5,8%, pour se situer à 7,51 milliards de dinars à fin décembre 2014, a-t-il souligné.

La structure des dépôts de la banque demeure parmi les plus favorables du secteur, a-t-il indiqué, et que la part des dépôts non ou faiblement rémunérés représente 53% du total des dépôts, ce qui place la BIAT en 1ère position pour cette catégorie de dépôts avec une part de marché de 20,7%.

S’agissant des crédits, ils ont atteint en 2014 près de 6,34 milliards de dinars, soit une hausse de 5,4% par rapport à l’exercice 2013. Les crédits bruts à la clientèle de la BIAT représentent 11,2% des crédits du système bancaire. Selon les données présentées au cours de l’AGO, cette progression est imputable essentiellement à la hausse du portefeuille escompte de 6,5% à 5,15 milliards de dinars.

Par ailleurs, les créances douteuses ont baissé de 8,3% à 534,3 MDT au titre de l’exercice 2014, alors que les crédits sains ont atteint 5,81 milliards de dinars, en progression de 6,9% par rapport à l’exercice 2013.

Au terme de l’année 2014, le PNB (produit net bancaire) s’est élevé à 478,4 MDT, en hausse de 10,7% par rapport à l’exercice 2013.

L’AGO a également permis d’échanger sur les fondamentaux de la banque ainsi que sur le rapport de son conseil d’administration sur ses activités courant l’année 2014 en application de l’article 39 de la BCT numéro 2011-06 concernant les règles de bonne gouvernance.