La banque du pape dispose désormais d’un site internet

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ège de l?Institut pour les ?uvres de religion (IOR), au vatican, le 18 février 2012 (Photo : Gabriel Bouys)

[31/07/2013 14:13:32] Cité du Vatican (AFP) L?Institut pour les ?uvres de religion (IOR), la “banque du pape”, dispose depuis mercredi d’un site Internet, en anglais et en italien, nouvelle étape dans la politique de transparence voulue par le Vatican pour un institut très critiqué pour son opacité dans le passé.

Cette initiative a été présentée sur Radio Vatican par le président de cette institution, l?Allemand Ernst von Freyberg.

Le site est divisé en 4 sections : la présentation de l?institut, la description des services qu?il propose, son organigramme complet, et enfin une dernière partie présentant les documents de base et les communiqués de presse.

“Le site Internet vise à informer nos collaborateurs, nos clients, l?Eglise et l?opinion publique sur notre institut”, a confié Ernst von Freyberg à Radio Vatican. “Il s?agit aussi d?informer sur les objectifs et la réforme de l?IOR, sur ce qu?il fait dans le monde et sur la manière dont il soutient l?Eglise dans sa mission et dans ses ?uvres de charité”.

Le bilan annuel de clôture certifié sera par ailleurs publié pour la première fois cette année.

François a souligné sa volonté de réformer l’IOR dans le cadre d’une plus vaste révision des structures du Vatican qu’il prépare pour l’automne.

Il avait déclaré, dans l’avion qui le ramenait de Rio à Rome, qu’il “ne savait pas encore comment allait finir” cette réfonte de l’IOR. Il avait cité trois hypothèses: en faire une véritable banque (et non pas un institut de gestion de fonds comme actuellement), en faire un fonds d’entraide, ou le fermer. Il avait dit s’en remettre totalement aux avis d’une commission d’experts qu’il a nommée en juin.

L’IOR gère les milliers de comptes des prêtres, religieux, évêques, congrégations. Il est un instrument utile pour faire transiter les fonds nécessaires pour les oeuvres de l’Eglise dans le monde entier. Mais son opacité a permis que des fonds sales –notamment de la mafia– soient lavés à l’IOR et récyclés dans le système bancaire italien.