Tunisie – Eté – Ramadan : Le ministère de la Santé affûte ses armes contre le manque d’hygiène dans les locaux publics

Par : TAP

En prévision de l’été et du mois de Ramadan, le ministère de la Santé a élaboré un programme visant à intensifier les opérations de contrôle d’hygiène qui ciblent les locaux publics (cafés, restaurants, pâtisserie…).

Le directeur de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement, Mohamed Rabhi, a expliqué à la TAP que des échantillons de produits alimentaires de grande consommation seront soumis, régulièrement, aux analyses bactériologiques et physico-chimiques pour s’assurer de leur conformité aux règles d’hygiène. Ce programme a démarré il y a deux jours.

Durant les périodes de grande consommation (Ramadan, vacances d’été), il ciblera les dépôts de produits alimentaires, les unités de transformation et les grandes surfaces. Le programme visera pendant le mois de jeûne, les différents circuits de distribution ( marchés de gros, hebdomadaires, municipaux…), outre les institutions sociales à l’instar des maisons pour personnes âgées et les restaurants des centres hospitalo-universitaires.

Pendant toute la saison, des équipes mobiles seront parallèlement, déployées la nuit ciblant les confiseries et les fast-food. Le contrôle concerne aussi les eaux minérales et les boissons gazeuses, dans le but de lutter contre leur exposition nocive à la chaleur et aux rayons de soleil, a assuré le responsable.

Sur l’eau de baignade, il a indiqué que les analyses bactériologiques affirment que 63% des plages tunisiennes sont de très bonne qualité, contre 15% classées juste «de bonne qualité». Le taux des plages «assez bonnes» est estimé à 2% seulement, tandis que 14% de plages «nécessitent un suivi». Le reste est réparti entre 4% de plages «de mauvaise qualité» et 2% «de très mauvaise qualité».

Mohamed Rabhi a affirmé que la baignade a été interdite cette année dans 12 plages jugées de très mauvaise qualité situées dans les régions de Ben Arous, Ariana, Bizerte, Sousse et Monastir.

Le programme anti-moustique a démarré depuis avril dernier a par ailleurs expliqué Mohamed Rabhi, ajoutant que le ministère a déjà repéré les points noirs et traité les principaux foyers de développement des larves. Il a mis l’accent sur l’importance du traitement biologique des foyers de moustiques qui a prouvé son efficacité dans les différentes régions.

WMC / TAP