Banque : La BIAT met une école dans son moteur

Lancé depuis près d’une année, le chantier de la transformation de la Banque
Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) a franchi un nouveau pas, jeudi 12 mars
2009, avec l’inauguration officielle du «Centre de Développement des Compétences»
(CDC) en grandes pompes en présence de notamment de MM. Taoufik Baccar et Slim
Tlatli, respectivement gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie et ministre
de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle des jeunes. En effet, ce «CDC» va
avoir pour mission d’«accompagner la banque dans la réalisation de ses grands
projets –mise en oeuvre du Plan de Transformation et mise en place du nouveau
système d’information» et «la concrétisation de ses ambitions», avec le
développement d’une «banque de proximité à travers la densification du réseau»
et qui se veut «innovante», en matière de produits et services.

Aménagé sur une superficie de 1214 m2, aux deux premiers étages de l’immeuble
qui, à l’intersection des avenues de France et Jamel Abdennaceur, accueillait
jadis le Centre Culturel américain, ce centre va dispenser en 2009 une formation
selon un «plan de formation individuel» à 2273 employés de la banque.

Saluant cette initiative qui, rappelle-t-il, est la deuxième du genre –après le
lancement il y a près d’une année de l’«Académie Attijari», développée par la
banque éponyme-, M. Taoufik Baccar y a vu la preuve que «le secteur bancaire est
devenu conscient de l’importance du développement des compétences». Annonçant
qu’il allait œuvrer à ce que les banques publiques emboîtent le pas à Attijari
bank et à la BIAT, le gouverneur de la Banque centrale a rappelé qu’«on ne peut
pas progresser sans développement de la formation et un système d’information
efficient».

Le ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle des jeunes s’est,
quant à lui, félicité de cette initiative car il voit dans le secteur bancaire
«un des plus grands pourvoyeurs d’opportunités d’emplois, en particulier aux
diplômés de l’université, et un allié dans la bataille de la compétitivité. Et à
ce sujet, M. Tlatli s’est dit «rassuré» que les promoteurs de ce projets parlent
d’«approche par compétence» et d’«ingénierie pédagogique».