Publicité et relations publiques au Maghreb : les publicitaires montent au créneau

Par : Tallel
Publicité et relations publiques au Maghreb : les publicitaires montent au
créneau

prforum1.jpgAprès
la tenue du 1er forum euromaghrébin de la communication (les 23 et 24
octobre 2007 de Bejaia en Algérie), les publicitaires maghrébins se donnent
rendez-vous en Tunisie, et ce le 24 janvier 2008. Le thème de cette
rencontre, ‘’comment réussir les Relations Publiques innovantes et en tirer
meilleur profit dans les stratégies marketing et communication’’ ; un thème
qui en dit long sur la volonté du secteur privé maghrébin de faire de cette
région un véritable espace économique uni, au sens propre du terme.

 

D’ailleurs, avant de parler de la prochaine rencontre de Tunis, rappelons ce
qu’avait déclaré M. Taoufik Habaïeb de THCOM/PR Factory à l’occasion du 1er
forum euromaghrébin de la communication : «… Il est impensable que les
publicitaires maghrébins ne se connaissent pas et que leurs seules
rencontres, si elles s’effectuent, c’est en dehors de la région, à la faveur
de certaines manifestations européennes ou à Dubaï. Comme si tout ce qui
nous rassemblait est en fait ce qui nous sépare» (voir :
Premier Forum euromaghrébin de la communication à Bejaia : la Tunisie de la
partie).

On peut
logiquement penser que l’idée de cette première maghrébine entre
publicitaires est née à Bejaia.

 

Revenons maintenant sur cette la rencontre du 24 courant que Tunis va
abriter. En effet, selon M. Taoufik Habaieb de PR Factory, organisateur de
ce Forum, le thème du 1er Forum maghrébin des Relations Publiques -qui
couvre la communication institutionnelle, les relations presse, la
communication de crise, les affaires publiques et la responsabilité sociale
et environnementale- offrir l’occasion d’analyser les nouvelles techniques,
des cas significatifs et les meilleures pratiques internationales.

 

Pour ce faire, PR Factory a
invité deux intervenants de marque pour assister aux travaux de cette
rencontre, à savoir MM. Jacques Bille, le vice-président de l’International
Advertising Association (IAA, New-Yrork,) Conseiller-Maître à la Cour des
Comptes et ancien vice-président de l’Association des Agences-Conseils en
Communication (AACC, Paris), et Sadri Barrage, Past-president du Middle East
PR Association (MEPRA) et président de l’Agence Headline PR, Dubaï.

 

En tout cas pour le fondateur de
PR Factory, «le souci de consolider et préserver sa réputation exige
l’entretien de relations publiques efficaces sur la base de stratégies
cohérentes et d’outils de communication impactant, dans l’optimisation et la
mesure de l’efficacité. C’est ce qui a profondément changé les pratiques des
relations publiques pour les moderniser dans le sens de la performance, tel
que cela se confirme dans les pays avancés, se développe dans les pays du
Golfe et commence à se pratiquer au Maghreb».

 

A la question de savoir pourquoi
la tenue d’une telle rencontre, et pourquoi maintenant, voici la réponse de
M. Habaïeb : «Au moment où les entreprises, publiques et privées, les
multinationales comme les marques locales sont appelées à intensifier leur
communication, la diversifier et surtout l’optimiser en bénéficiant des
nouvelles techniques, il est utile de tenir pareilles rencontres pour
favoriser les échanges d’expériences et la concertation entre les
praticiens’’. Et le manager de PR Factory de préciser que si Tunis abrite la
première session, les autres pays maghrébins (Libye, Algérie, Maroc et
Mauritanie) auront chacun son tour, et ce en étroite collaboration avec les
professionnels et les parties concernées.

 

Par ailleurs, M. Habaieb rappelle
que «cette même démarche avait été initiée au début des années 1990 lors de
la naissance de la Publicité Télévisée en expliquant son mode d’emploi et
ses meilleures pratiques… et avait permis de soutenir le lancement de cette
industrie dans la région». Et de poursuivre : «Capitalisant sur cette
expérience réussie, le Forum maghrébin des Relations Publiques entend
contribuer au développement des relations publiques sur des fondements
solides, promouvoir leurs pratiques et perfectionner les talents à même
d’accroître leur efficacité».

 

On aurait aimé que les
publicitaires formalisent leur coopération dans le cadre d’une union ou
d’une association, avec bien entendu des statuts, ce qui, à notre avis, aura
pour principal atout un renforcement de leurs échanges d’expériences. Alors,
oseront-ils franchir cette étape ?


T.B.