Naissance d’une structure pour booster le commerce électronique en Tunisie

Par : Autres

ecomm140507200.jpgDes
informations proches du ministère du Commerce et de l’Artisanat font état de
la mise, sous peu d’une structure qui serait chargée de la promotion du
E-commerce. Cette structure portrait alors le nom d’Agence Technique de
Développement du Commerce Electronique (AGTDCE), qui aura pour vocation
l’encadrement, l’aiguillage, le conseil, l’assistance et le suivi des
entreprises PME et TPE dans leurs projets de E-commerce et SOS E-commerce.

L’AGTDCE comportera un guichet unique qui rassemblera toutes les procédures
nécessaires pour le lancement de sites de vente de biens et services en
ligne, à savoir la certification électronique, le kit de la Poste E-dinar et
le kit de paiement de la Société Monétique-Tunisie (SPS-SMT).

Il faut dire! qu’il s’agirait d’une décision logique qui émane de 2 constats
majeurs:

D’une part, on peut affirmer que, malgré les efforts, les incitations et le
discours, en Tunisie le commerce électronique demeure encore marginal, peu
développé, pour ne pas dire insignifiant.
Aujourd’hui peu de produits, de plateformes mais également peu de solutions
fiables
et opérationnelles (si l on excepte celle du E-dinar de la Poste tunisienne)
sont utilisés à travers le commerce électronique.

Le ministère du Commerce a déjà réussi 2 opérations analogues avec TTN qui
devient une plateforme incontournable du commerce extérieur et qui fera, fin
2007, l’automatisation de 100% des opérations du commerce extérieur de la
Tunisie, en interconnectant plusieurs services, notamment transitaires,
importateurs, exportateurs, banques, douanes, transporteurs et
l’Administration.

Ensuite, il y a l’expérience de TUNICODE, une émanation du ministère du
Commerce qui, à travers la codification, prépare tout le travail logistique
pour le E-commerce et qui a même développé une plateforme technique dans ce
sens là.

Un grand effort doit être fait pour rattraper le retard de la Tunisie dans
ce domaine et on doit impliquer impérativement les opérateurs télécoms -ce
qui n’a pas été fait pour le moment-, les FSI Internet et les banques.