Les impacts de l’activité de l’Agence Française de Développement

Par : Tallel
 

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afd.jpgLe
Groupe de l’AFD est habilité à intervenir en Tunisie depuis 1992.

 

Au 31 décembre 2006, les engagements (nets des annulations) cumulés du
groupe depuis le début de ses activités en Tunisie s’élèvent à 1148 M€ (soit
1975 M TND) qui se répartissent comme suit :

 

948 M€ (soit 1631 M TND) d’engagements « projets »,

200 M€ (soit 344 M TND) de concours PROPARCO au secteur privé.

 

Les engagements «
projets » sont concentrés sur trois secteurs :

– mise à niveau du
secteur productif ;

– amélioration des
conditions de vie des populations par le développement des infrastructures
de base ;

– promotion du
développement durable.

 

1. Mise
à niveau du secteur productif

Le programme de mise à
niveau des entreprises vise le renforcement de la compétitivité de
l’économie tunisienne confrontée à l’ouverture de ses frontières dans le
cadre de l’accord d’association avec l’Union Européenne.

 

Le montant des
engagements dans ce secteur s’élève à 218 M€ (soit 375 M TND).

 

Le programme a permis
:

 

– la mise à niveau
des entreprises (94 M€)
au travers de la restructuration financière
de 58 entreprises par le biais de trois crédits successifs
(64 M€)
ouverts à toutes les banques de la place ; 12 500 emplois ont
été concernés par cette marge de manœuvre financière apportée aux
entreprises. Une quatrième ligne de crédit (30 M€) a été mise en
place afin de soutenir le secteur bancaire par un apport de ressources
longues et permettre la restructuration financière de plus d’une centaine de
PME ;

 

– la mise à niveau de la
formation professionnelle (73 M€) au travers de la réalisation de 15 centres
sectoriels de formation professionnelle destinés à accueillir environ 8.000
apprenants. 9 nouveaux centres sont envisagés correspondant à environ 2500
postes de formation ;

 

– la mise en place d’un
nouveau financement en vue de la mise à niveau des hôtels (51 M€) qui
vise l’amélioration des performances du secteur au travers notamment la
restauration matérielle et immatérielle d’une trentaine d’établissements
hôteliers.

 

2.
Amélioration des conditions de vie des populations par le développement des
infrastructures de base

 

Le montant des
engagements dans ce secteur s’élève à 531 M€ (soit 913 M TND) [1]/.

 

Ces projets ont permis :

 

– de contribuer à un taux
de raccordement de 87 % dans les communes prises en charge par l’ONAS avec
l’assainissement de 550 quartiers populaires totalisant 550 000 habitants au
travers de la réalisation de 1600 km de réseaux ;

 

– de contribuer à l’accès
à l’eau potable de plus de 90 % de la population rurale et près de 97 % de
la population tunisienne au travers du raccordement de près de 700 000
personnes aux réseaux d’AEP et l’amélioration de la qualité du service pour
le tiers des abonnés de la SONEDE soit plus de 3 millions de personnes ;

 

– d’améliorer les
conditions de vie de plus de 650 000 personnes en zones rurales au travers
de l’amélioration des infrastructures de base (pistes rurales, AEP, forages)
;

 

– d’équiper 643 quartiers
en infrastructures de base au titre de la réhabilitation des quartiers
populaires: 1 300 km de voirie urbaine, 360 km de réseau d’assainissement
pluvial, 17 000 foyers d’éclairage public ayant bénéficié à 1 450 000
habitants ;

 

– de contribuer au
financement de l’ensemble des projets municipaux tant en matière
d’infrastructures (voirie, réseaux d’assainissement pluvial), d’équipements
commerciaux (marchés de gros et de détail, marchés aux bestiaux, abattoirs),
d’équipements socio-culturels (salles des fêtes, stades, gymnases, centres
culturels) dans l’ensemble des 264 municipalités tunisiennes totalisant près
de 7 000 000 d’habitants ;

 

– de contribuer à la
production d’habitat en faveur des populations défavorisées pour près de 3
000 logements collectifs ;

 

– de développer l’offre
de transport collectif urbain par la réalisation de 12 km de voie ferré
urbaine desservant 160 000 habitants, ainsi que de la restructuration d’une
vingtaine de kilomètres supplémentaires.

 

3.
Promotion du développement durable

 

Le montant des
engagements dans ce secteur s’élève à 135 M € [2]/ (soit 232 M TND).

 

Les projets de ce secteur
ont pour objectif de contribuer à la préservation et la gestion des
ressources naturelles, l’exploitation durable et concertée des ressources en
eau, la promotion des sources d’énergie renouvelables.

 

Ces projets ont permis :-
L’amélioration de la mobilisation des ressources en eau pour l’agriculture
(gestion participative, tarification, économie d’eau, …) au travers de
l’aménagement de plus de 6 000 ha de périmètres irrigués et d’épandage de
crues ;

 

– le développement de
l’agriculture de conservation sur plus de 4 000 ha ;

 

– la mise en œuvre
d’actions de Conservation des Eaux et des Sols (cordons de pierres sèches,
corrections de ravins, baquettes mécaniques aménagement de cuvettes,
reboisement pare-feu, …) sur plus de 60 000 ha ;

 

– la préservation de la
biodiversité d’importance mondiale des zones humides et côtières en
Méditerranée sur 3 sites en Tunisie (Dar Chichou/Korba, Kelibia/El Haouaria,
Zembra/Zembretta) ;

 

– l’élaboration et
l’expérimentation d’une réglementation thermique dans la construction ;

 

– la création d’un réseau
d’Aires Marines et Côtières Protégées (AMCP) afin de préserver la
biodiversité marine des côtes tunisiennes et assurer la pérennité des
ressources halieutiques nationales ;

 

– La protection de la
Méditerranée des sources de pollutions liées aux activités situées à terre
conformément au protocole dit « tellurique » de la convention de Barcelone ;

 

– l’élimination des
stocks de pesticides périmés et la prévention de leur réapparition ; (iii)
la protection de la santé des populations et de l’environnement exposés aux
Polluants Organiques Persistants (POPs) ; (iv) la conservation de la
biodiversité, à la réduction de la dégradation des sols et à la protection
des eaux.

 

(Source :
AFD)

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