le rôle et la place des médias dans la société de l’information en Afrique et dans les pays Arabes

Par : Autres

Ouverture des travaux de la
conférence de suivi du SMSI

 

logofrancais22112004.jpgLa ville de Marrakech, au Maroc, abrite du 22 au 24 novembre une conférence
internationale de suivi du Sommet mondial sur la société de l’Information
(SMSI) autour du thème « le rôle et la place des médias dans la société
de l’information en Afrique et dans les pays Arabes
». La conférence a
été ouverte ce matin par le ministre Marocain
de la communication.

La Tunisie est présente à cette conférence à travers son ambassadeur à
Rabat, M. Salah Bakkari, des responsables du Comité d’organisation de la
2ème phase du SMSI, Tunis 2005, et des journalistes de la presse écrite
et audiovisuelle.

Avant l’intervention du ministre Marocain, une vidéo a été présentée aux
participants montrant les avancées technologiques du Maroc en matière
d’Internet, de GSM, etc… A titre indicatif, le Maroc compte aujourd’hui 7
millions d’abonnés au réseau mobile et 40.000 abonnés ADSL.

Parmi les interventions, ayant marqué l’ouverture de cette conférence, on
note celles de M. Aidan White, secrétaire général de la Fédération
internationale des journalistes et Janis Karlins, président de la Prepcom
SMSI 2004-2005 ou encore de M. Marc Furrer, secrétaire d’Etat Suisse et
directeur de l’Office fédéral de la communication.

Tous ont insisté sur le fossé numérique séparant les pays du Nord et du Sud,
ainsi que la
nécessité de réduire ce fossé. A ce titre, les espoirs sont grands dans la
phase de Tunis, mais paradoxalement, on n’a pas manqué de tirer les sonnettes d’alarmes sur les
risques de voir échouer cette phase en raison du désintérêt des Etats.

M. Karlins a fait remarquer qu’auparavant, le contrôle des médias
s’effectuait sur la presse écrite, la radio et la télévision. Avec
l’Internet, les médias se sont libérés, les citoyens peuvent désormais avoir
accès à mille et une (1001) ressources libres grâce à la Toile.

M.White rappel, également, que l’appel des fonds pour la phase de Tunis a eu, par exemple,
un taux de réponse faible (1/3 des fonds réunis) et il craint fort que les
gouvernements ne tiennent pas leurs promesses et leurs engagements. «le
désintérêt des gouvernements est dangereux» dit-il car la question des
médias et de la gouvernance de l’Internet est cruciale.

M. White doit faire une deuxième intervention au cours de la matinée
inaugurale qui risque fort d’attirer un nombre important de participants, dont le
nombre avoisine les 300 contre les 150 attendus.

Pour ce qui est de l’organisation en elle-même, il faudrait souligner que
plusieurs efforts ont été accomplis pour la réussite de ce rendez-vous. Une
salle de presse équipée, quelques commodités, copies sur papier des
interventions, interprètes, etc… Seulement, les désagréments sont
présents. Alors qu’on parle de société de l’information et de numérisation,
force est de remarquer que l’on ne pouvait obtenir une copie numérique
quelconque des interventions. Tout est fournit sur papier, selon les bonnes
vieilles méthodes ! la salle de presse est équipée en ordinateurs, certes,
mais la connexion à l’Internet reste difficile et le nombre de
journalistes supérieur aux postes disponibles.

La séance matinale devrait se poursuivre avec l’évaluation du SMSI de Genève
et les perspectives d’avenir dans l’optique de la 2ème phase du SMSI sous
l’angle spécifique des médias.
La séance de l’après-midi tournera pour sa part autour du thème de la
gouvernance de l’Internet.
 

R.B.H.

 

23 – 11 – 2004 ::
07:00

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