Juin 1982

Par : Autres

   
C’était en Juin 1982 – ACTUEL
n°32   

 

ELUCUBRATION

Par H. de Bodinat

 



LE 25 FEVRIER 1982, RONALD REAGAN
EST INFORME PAR UNE NOTE DU DEPARTEMENT D’ETAT QUE LA SITUATION MONDIALE SE
DETERIORE GRAVEMENT

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la suite de troubles répétés en Pologne, en Ukraine, en Géorgie, et de
revers militaires en Afghanistan, l’U.R.S.S. décrète la mobilisation
générale et met ses missiles en état d’alerte. Reagan décide d’en faire
autant…

L’U.R.S.S. et ses alliés déclenchent alors des attaques conventionnelles
contre l’Europe, la Corée et la Thaïlande. Le 30 février, Reagan déclare
officiellement la guerre à l’U.R.S.S. C’est parti.

Le 1er mars, Reagan apprend qu’un porte avion et deux pétroliers américains
sillonnant paisiblement l’Atlantique-Nord ont été volatilisés par des
missiles atomiques russes, et que cinq mille soldats américains viennent
d’être gazés en Asie par des obus chimiques. Le front européen est « troué »
en trois endroits.

Reagan décide de répliquer à coup d’armes atomiques tactiques, en Europe, en
Asie et dans l’Atlantique. Il téléphone plusieurs fois aux dirigeants russes
pour calmer les esprits. Sans succès.

Le 2 mars, Reagan est informé que les missibles internationaux (ICBM)
soviétiques sont partis. Les satellites espions ont détecté la chaleur des
réacteurs. Il descend en vitesse dans l’abri atomique situé sous la Maison
Blanche, la « Situation Room ». Vingt minutes plus tard il est mort.
Washington est rasé ; trois têtes de vingt mégatonnes (l’équivalent de 1000
bombes d’Hiroshima) ont réduit l’abri en poussière. En même temps, une
centaine de missiles soviétiques explosent dans un rayon de cinquante mètres
de leurs cibles respectives, dans tous les USA Le 3 mars, le contrôle de la
guerre passe au vice président, qui tourne nerveusement dans le ciel
américain à bord d’un Boeing 747 plombé.

Le 4 mars, à l’aube, le vice président décide de répliquer aux Russes :
1.000 mégatonnes lancées de sous marins rasent toutes les villes russes et
98% des installations industrielles.
 

Fais gaffe, Reagan, tu as trente minutes pour dégainer


Le 5 mars, le jeu est fini.
Mais oui, c’était un jeu.


Le « vrai » Reagan envoie un message à tous les joueurs : « Prions Dieu que
nous n’ayons jamais à utiliser les procédures que nous avons testées… »

Un jeu ! William Rogers, un ancien ministre, jouait le rôle de Reagan. Helms,l’ancien
boss de la CIA, le rôle du vice-président. Mille joueurs se sont amusés avec
eux pendant quelques jours.

La simulation était parfaite : quand les bombes russes sont tombées, des
techniciens ont coupé les principaux réseaux de communications téléphoniques
et radio, pour simuler leur destruction. C’est tout juste si on n’avait pas
arrosé le faux Reagan de ketchup…

Le déroulement de ce jeu amusant était hyper secret. Mais certains
participants ont quand même bavardé : il paraît que tout le monde s’est bien
comporté. L’information était digérée rapidement, les décisions prises en
vitesse « malgré les difficultés des choix »…

Je téléphone à Washington à un journaliste du Wall Street Journal qui a
dévoilé ce jeu dans un article.


« Alors, comment étaient les joueurs ?


Très calmes, très business like
En fait, ils s’en foutaient…


Non, ç’était très sérieux. C’était l’avenir des Etats Unis qu’ils jouaient.
Pourquoi n’a t on pas fait jouer Reagan et Bush ?
Ben… Peut être parce qu’ils auraient eu l’air un peu ridicules…
Et Reagan, il n’a pas eu peur, en voyant que dans le jeu il avait été
volatilisé ?
Vous savez, une des hypothèses sur laquelle les experts travaillent, c’est
une attaque massive sur Washington, pour détruire rapidement le centre
nerveux des Etats Unis… Alors c’était normal de la prévoir dans le jeu.
C’était fait pour ça : savoir ce qui se passerait si le Président
disparaissait…
Vous croyez que les Russes jouent aussi comme ça ?
Non, ils sont trop sérieux (il rit). »

En 1914, l’assassinat d’un archiduc a déclenché la guerre. En 1939, la
volonté de puissance d’un fou. Et en 198… ?

Beaucoup d’experts, de part et d’autre du détroit de Behring, évaluent
scientifiquement la probabilité de guerre nucléaire. A Chicago, dans un
immeuble de verre fumé et d’acier, on peut interroger ceux du Bulletin du
savant atomique. A leur avis, la probabilité actuelle de guerre dépasse
celle de 1953 (guerre de Corée première bombe H soviétique) et de 1962
(crise des missiles de Cuba).

D’après les experts du Bulletin il y aurait trois façons de démarrer une
guerre :

1 D’abord la petite guerre devenant grande. Entre l’Argentine et
l’Angleterre, pour un îlot désolé, avec l’intervention de sous marins
soviétiques, puis la réplique américaine. Mmm…

2 Deuxième possibilité : Une gaffe. Comme tous les systèmes de défense sont
automatisés, il suffirait qu’un circuit imprimé à un dollar fonctionne mal,
pour déclencher une guerre. En juin 80, les Américains essayaient leur
système de défense contre des missiles russes. Petite erreur : l’ordinateur
ne se rend pas compte qu’il s’agit d’un essai, d’un programme test, et
déclenche l’alerte nucléaire maximale. Pendant six minutes, l’Etat Major
américain a cru qu’une guerre nucléaire venait d’être déclenchée. Des
chasseurs bombardiers armés de bombes nucléaires ont même décollé. En dix
huit mois, en 79/80, les ordinateurs de la défense américaine ont ainsi
déclenchés cent cinquante et une fausses alertes.

3 Le « first strike » : le premier qui appuie sur le bouton a gagné.
Pourquoi ce changement ? A cause de la précision beaucoup plus élevée des
missiles intercontinentaux : ils sont précis à quarante mètres près ! Pour
certains Américains légèrement patanos, le scénario est devenu le suivant :

« Brejnev envoie quelques centaines de missiles sur les silos où sont
planqués les missiles américains : deux fois 20 mégatonnes far silo, et 95%
des missiles américains sont détruits. En même temps, il détruit au sol les
bombardiers atomiques américains, grâce à des missiles moins précis tirés
par des sous marins stationnés au large des côtes américaines.

Reagan doit réagir. Trente minute pour réagir : dix minutes pour être sûr
que ce n’est pas une fausse alerte, cinq minutes pour réfléchir, il reste un
quart d’heure pour lâcher les missiles américains. Si Reagan hésite à tuer
il ne lu restera plus que les sous marins. Bien sûr, il en a beaucoup, assez
pour raser l’U.R.S.S. Mais il y a un problème. Les sous marins américains
tirent des missiles Poseïdon, dont la précision est beaucoup plus faible que
celle des missiles terrestres. Reagan ne peut plus détruire les silos des
missiles russes restant. Sa possibilité, c’est une stratégie anti ville.

Et alors ? Si Reagan rase quelque villes russes, les Russes conservent toute
leur armada de missiles terrestres et peuvent sans problèmes raser à leur
tour les USA. Reagan est coincé : se venger contre des objectifs civils et
condamner à mort ses concitoyens ou ne rien faire, et admettre la défaite :
quelques millions de morts, et plus de missiles basés à terre. L’URSS est le
maître du monde. »

LE JOUEUR D’ECHEC CONTRE LE JOUEUR DE POKER

La possibilité de la « first strike » accroît considérablement le risque de
guerre nucléaire. Les Américains se disent : si les Russes ont une chance de
gagner, ils ne vont pas se gêner. Les Américains raisonnent comme des
joueurs de poker : quand l’adversaire a un carré d’as, il s’en sert… La
tentation est forte de tirer les premiers. S’ils ont l’impression d’être
attaqués, les Américains se dépêcheront de faire partir leur missiles, pour
éviter leur destruction.

Ce n’est pas le « first strike » qui est dangereux. C’est le fait que le
joueur de poker en aie peur… La meilleure preuve, c’est qu’on reparle des
missiles anti-missiles qui étaient interdits par un traité de 1972 conclu
entre les deux mastodontes. Chacun offrait sa gorge au rasoir de l’autre,
pour diminuer la tentation mutuelle de s’en servir. Toute agression était
suicidaire. Avec le risque de first strike, on reparle de bouclier : les
ultra conservateurs américains de la Fondation Heritage proposent ainsi de
protéger tous le silos américains par des missiles anti-missiles (le traité
de 72 expire « heureusement » cette année). Chacun, en toute bonne
conscience, pense qu’il n’attaquera jamais le premier, mais que l’autre, qui
est méchant, le fera dès qu’il pourra le faire sans représailles. Du coup il
faut l’abattre, de façon préventive. C’est de la légitime défense
anticipée…

Le grand problème de la guerre nucléaire, c’est donc qu’elle est
psychologique, plus que militaire. Si tu fais ci, je fais ça. Bluff,
persuasion, tout est bon.

« S’ils pensent que je suis rationnel, ils risquent d’attaquer les premiers
parce que je n’oserai pas répliquer. S’ils pensent que je suis fou, ils
resteront tranquilles. La meilleure arme c’est un fou- président… »

Nous avons basculé dans le royaume du délire. Les Américains ne savent pas
ce que veulent les Russes, à quel jeu ils jouent comment ils agissent ou
réagissent. Et à l’inverse, les Russes ne savent pas ce qu’ont les
Américains en tête.

New York, un samedi d’avril, dix heures du matin. Un peu de soleil dehors.
Sur NBC et ABC, les infos. Une voix légèrement crispée fait bondir quelques
millions de New Yorkais : « les possesseurs de voitures dont les numéros
commencent par un chiffre pair, sont priés de quitter New York dans les six
heures qui suivent … Je répète : par un chiffre pair… Tout véhicule dont
la plaque commence par un autre chiffre doit s’abstenir de circuler sous
peine de mort… Je répète… Dans le calme… »

Ce n’est pas un scénario de science fiction. Aux Etats Unis, pour New York
et les grandes agglomérations, il existe des plans d’évacuation en cas
d’attaque nucléaire soviétique. Les fonctionnaires du Federal Emergency
Management Agency, spécialement chargés de « gérer les urgences », jouent à
simuler la guerre et concoctent des plans délirants. Par exemple, de faire
partir de New York les bagnoles dont la plaque commence par un chiffre pair,
puis par un chiffre impair, puis les transports en commun…

Les villes seraient désertées pour faire place nette aux bombes et on
entasserait les citadins dans des abris ruraux.

D’après le patron du F.E.M.A., on pourrait ainsi sauver 80% de la population
américaine en cas de conflit nucléaire. Il suffirait de savoir trois jours à
l’avance que ça va péter.

Ces plans font rigoler d’autres experts qui remarquent que le délai que
laisseront les Russes pour réagir sera plutôt de trente minutes que de trois
jours. Des exemples d’évacuation des civils, à la suite de fuites de
centrales nucléaires, comme à Three Miles Island, montrent que leur vitesse
moyenne est de 1 km /heure, à cause des bouchons. Pour que le plan de New
York marche, il faudrait que onze millions de personnes fassent 400 km en
trois jours…

Ces autres experts estiment que seuls des abris souterrains sur place
permettraient de sauver les civils en cas de guerre nucléaire.
Malheureusement, avec les bombes modernes de 10 à 20 mégatonnes, il faudrait
creuser des abris très profonds, prévoir de dégager les abris des immeubles
au dessus, construire des systèmes autonomes de recyclage de l’air. Il
faudrait 600 milliards de francs pour en construire assez pour le gros de la
population américaine.

En Union soviétique, pendant ce temps. Des abris très costauds ont déjà été
construits pour des centaines de milliers de membres du Parti communiste et
les ouvriers des usines d’armement. Les autres Russes seront priés d’aller
se promener dans la toundra à pied.

En cas de conflit, combien de morts ? Certains parlent de vingt millions aux
Etats Unis, si on parvient à évacuer ou à abriter tout le monde. D’autres de
deux cent millions, voire de tout le monde. Qui a raison ? Le scénario le
plus pessimiste est le suivant :

A neuf heures du matin, heure de Los Angeles, des éclairs de lumière blanche
illuminent soudain le plus gros du territoire américain : des milliers de
soleils, chacun plus aveuglant que le soleil lui-même, viennent d’exploser
au-dessus des villes et des installations militaires.

Ces milliers de soleils émettent aussitôt une première vague de
radioactivité, essentiellement des rayons gamma, qui détruit tous les êtres
vivants non protégés sur le 1/10e du territoire américain. A neuf heures
trois, quarante millions d’Américains sont morts. Parallèlement, dans les
dix secondes suivant l’explosion, toutes les installations électriques ou
électroniques sont détruites par une pluie magnétique provoquée par
l’explosion.

Aussitôt après, le souffle brûlant balaie pendant vint secondes près de deux
millions de km2, soit le 1/6e des Etats-Unis. La chaleur est suffisance pour
carboniser un être humain. Entre neuf heures trois et neuf heures quatre,
quarante millions d’Américains partent en fumée ou sont transformés en
charbon. Suivant de peu la vague de feu, une onde de choc d’une énorme
puissance part de chacune des deux mille bombes qui viennent d’exploser.

Les deux millions de km2 qui viennent d’être traversés par une vague de feu
sont maintenant balayés par une onde de choc qui aplatit, pulvérise, ou fait
décoller tous les immeubles, usines, constructions provoquant de petits
ouragans soufflant jusqu’à six cents kilomètres heure… A neuf heures cinq,
il ne reste pratiquement plus une pierre debout et cent millions
d’Américains sont morts.

Pendant plusieurs soirs, les poussières radioactives des champignons
retombent.
Le niveau moyen de radioactivité passe à 300 rems par jour. Les bombes
russes sont aidées par l’explosion des soixante-dix centrales nucléaires
américaines, premières cibles de l’attaque. L’ERA considère que 0,2 rem par
an est la dose maximum de sécurité !

L’avenir est loin d’être rose pour les soixante millions d’Américains
restant. La moitié meurt dans la semaine qui suit l’attaque, à cause du
niveau élevé de radioactivité. On essaie de distribuer aux mourants les
trente-cinq tonnes d’opium stockées par la FEMA. Mais les transports sont
difficiles.

Au bout d’une semaine, ceux qui ne peuvent rester enfouis trop longtemps et
qui commencent à sortir de leurs abris risquent de mourir de peste bubonique
ou de tuberculose. Les cadavres, à la surface, infectent l’eau et
l’atmosphère. Médecins, hôpitaux, médicaments, ont été pulvérisés. Les
petits virus ont la vie belle, d’autant plus que la radioactivité à faible
doses a diminué les défenses immunitaires des survivants.

Enfin ceux qui ont résisté à la chaleur, au choc, à la radioactivité, aux
maladies, risquent de mourir de faim. Les radiations ont détruit une grande
partie des espèces animales et végétales. Subsistent essentiellement les
insectes et l’herbe.


Le scénario que je viens de résumer est loin d’être théorique. Les
spécialistes de l’ACDA (Controls and Department Agency) confirment qu’à leur
avis, en cas de conflit nucléaire massif, entre quatre-vingt et cent
cinquante millions d’Américains seraient lessivés dans les 24 heures. Tous
les plans d’évacuation, d’abris, d’organisation post nucléaire n’ont de sens
que si la guerre se limite à une vingtaine de bombes sur les grandes villes.
Ceux qui parlent de vingt millions de morts seulement font ainsi un pari sur
le caractère limité du conflit. Car s’il n’est pas limité, il est peu
probable que l’on échappe au scénario-catastrophe.


Mais l’espèce humaine a des ressources insoupçonnées. Déjà les gouvernements
sont prêts à se perpétuer après l’apocalypse… A quatre-vingt kilomètres de
Washington, creusée sous quelques centaines de mètres de granit, il existe
déjà une ville souterraine prête à accueillir les futurs gouvernants du
désert atomique… Sous la « montagne blue », plusieurs centaines
d’Américains viennent de temps en temps s’entraîner à la guerre nucléaire.
Leurs noms sont secrets, même du parlement américain. Mais ces sans-grades
sont prêts à diriger la C.I.A., les affaires étrangères, l’armée, les
pompiers, la police et trente autres administrations, quand leurs
responsables actuels auront été vaporisés.

Le bunker-caverne de Mount Weather peut abriter deux mille personnes Mount
Weather n’est pas unique dans un rayon de 500 kilomètres autour de
Washington, il y a dix-huit bunkers géants de ce type. C’est « l’arc de
cercle fédéral » qui entourera le gros cratère radioactif que sera devenu
Washington.

Les Américains crèveront par millions, mais l’Etat américain a assuré ainsi
sa descendance. Un peu comme l’Etat russe. Après la guerre, il restera dix
mille fonctionnaires de chaque côté, terrés dans les bunkers. Ils
continueront peut-être à s’envoyer des bombes électroniquement.
 

La meilleure arme, c’est un fou-président


Ceux qui prédisent la fin de l’espèce humaine ont donc tort : on joue
activement à un nouveau stade de l’évolution, celui du « fonctionnaire
souterrain ».

Si le but de la guerre est la destruction biologique de l’ennemi, nous ne
couperons pas à une attaque nucléaire massive. Mais s’il s’agit seulement de
paralyser durablement le système économique et social complexe qu’est devenu
un Etat moderne, nous avons une petite chance.

Mais méritons-nous cette chance ? Un des livres les plus populaires en
Allemagne il y a six mois décrit l’enquête faite dans le futur par un groupe
d’archéologues venus de Sirius. Que s’est-il passé sur cette petite planète
qui dérive dans l’espace, et sur laquelle toute vie s’est arrêtée il y a
cinq millions d’années.

Première hypothèse : Une météorite géante s’est écrasée, détruisant les
équilibres écologiques, asphyxiant l’atmosphère de poussière. Un peu notre
hypothèse quant à l’extinction dinosaures…

Deuxième hypothèse : un des archéologues découvre des débris de missiles et
d’ordinateur. Deux groupes ennemis se sont livrés à une guerre suicidaire et
ont ainsi anéanti leur espèce.

Mais à la suite de recherches supplémentaires, une troisième théorie est
admise plus révolutionnaire et audacieuse, efface la précédente. Après des
débats animés et quelques apoplexies de la part des tenants de la théorie II,
la nouvelle théorie est admise par l’ensemble de la communauté européenne
scientifique de Sirius…


La Terre était une civilisation technologiquement avancée et marquée par un
conflit entre deux empires. A l’intérieur de chacun de ces deux empires. A
l’intérieur de chacun de ces deux empires, une secte puissante et secrète
s’était créée, qui rassemblait les plus grands cerveaux de la Terre. Le
verdict de cette secte était impitoyable : l’homme est un danger pour
l’univers. C’est une espèce nocive. Son développement technologique avait
beaucoup trop d’avance sur son sens moral. Ce virus dangereux, il fallait
l’exterminer avant qu’il ne se propage dans l’univers. Cette secte décide
donc de provoquer une guerre nucléaire massive, afin d’anéantir l’espèce
humaine, une des plus nuisibles de l’univers.


Certains membres de la secte truquèrent les ordinateurs des deux empires et
la guerre éclata.

Ces derniers paragraphes sont hélas la seule fiction de cet article.