
Pour les pays importateurs, c’est une bouffée d’air frais. En Europe, la facture énergétique devrait s’alléger, les entreprises retrouver un peu de marge et les ménages, un peu de répit face à l’inflation. Une parenthèse de calme après des années de flambée des prix.
Mais de l’autre côté du globe, la perspective est moins souriante. Pour le Nigeria, l’Angola ou le Chili, dont les budgets dépendent largement des exportations de pétrole, de cuivre ou de cobalt, la baisse des cours rime avec manque à gagner. Moins de recettes publiques, plus de dettes, et une fragilité accrue face à la volatilité du dollar.
Derrière ces chiffres se cache un paradoxe : si la baisse des prix soulage les consommateurs, elle risque aussi de freiner les investissements dans les énergies vertes. Car quand le pétrole redevient bon marché, la transition climatique perd un peu de son urgence économique.
2026 pourrait donc ressembler à un drôle d’équilibre : une planète qui respire mieux, mais où certains peinent à reprendre souffle.


