Le suivi de l’avancement du projet de Répertoire national des compétences et des certifications de la formation professionnelle, élaboré par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle en partenariat avec l’agence allemande de coopération (GIZ), dans le cadre du Programme d’appui au secteur de l’éducation (PASE), a été au centre de la séance de travail tenue hier, mardi, au siège du département.
Selon un communiqué du ministère, l’approche méthodologique participative adoptée dans le traitement, la conception et la mise en œuvre de ce projet, notamment en ce qui concerne l’échange des données entre les différents intervenants a été évoquée lors de cette séance de travail.
“Ce projet vise à établir une base de données dédiée au secteur de la formation professionnelle, au profit des apprenants ainsi que des différents utilisateurs (employeurs, professionnels, formateurs, conseillers en ingénierie de la formation) et en particulier des conseillers en information et en orientation”, indique le communiqué.
A cette occasion, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued, a souligné que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme gouvernemental de transformation numérique, contribuant à améliorer la qualité des services administratifs destinés aux apprenants et aux entreprises économiques.
Il a également mis l’accent sur l’importance de la bonne gestion du projet notamment à travers la mise à disposition de données actualisées et essentielles relatives aux certifications professionnelles et aux compétences requises dans les divers secteurs économiques, assurées par les établissements publics et privés de formation professionnelle.
En outre, Chaoued a souligné la nécessité de lier les données enregistrées dans le Répertoire national des compétences et des certifications de la formation professionnelle à la Classification tunisienne des métiers et des compétences, élaborée par l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant, afin d’unifier les concepts relatifs aux métiers, compétences et certifications, et d’élargir l’accès à ces données pour leur exploitation dans une approche intégrée de la formation pour l’emploi.
Il a aussi appelé à relier ce répertoire au cadre européen des compétences, des métiers et des certifications, afin de favoriser la mobilité des compétences et leur reconnaissance mutuelle.