La Tunisie s’apprête à traverser cette semaine une vague de chaleur exceptionnelle, avec des températures dépassant localement les 40°C. Ce phénomène est lié à un blocage atmosphérique persistant, qui empêche la circulation normale des masses d’air et aggrave l’épisode caniculaire.
Au-delà du simple inconfort thermique, cette vague de chaleur fait peser des risques majeurs sur la santé publique. Les spécialistes alertent sur les dangers du coup de chaleur, susceptible de provoquer confusion, perte de conscience, voire décès. À cela s’ajoute le risque de déshydratation sévère, notamment chez les enfants et les personnes âgées, et l’aggravation des maladies chroniques déjà fragilisées par ces conditions extrêmes (cardiaques, respiratoires ou métaboliques).
Outre les aspects médicaux, cette situation entraîne une baisse de vigilance, des troubles du sommeil, du stress et une dégradation du bien-être général.
Populations à risque : un enjeu de solidarité
Les populations vulnérables sont particulièrement exposées :
- Enfants en bas âge,
- Personnes âgées,
- Travailleurs exposés au soleil,
- Personnes sans accès à un logement climatisé.
Pour prévenir les incidents, les autorités et les experts recommandent des gestes simples mais vitaux :
- Hydratation régulière (éviter sodas et caféine),
- Éviter les sorties entre 11h et 16h,
- Favoriser la ventilation des habitations (courants d’air, rideaux occultants),
- Adopter des tenues adaptées (vêtements légers, clairs, couvre-chefs).
Un appel à la mobilisation collective
Les climatologues appellent à une mobilisation de tous les acteurs : citoyens, collectivités, services publics et autorités. L’objectif : garantir l’accès aux ressources vitales (eau, électricité, espaces climatisés) pour les plus fragiles. Cet épisode confirme à nouveau que l’adaptation au réchauffement climatique n’est plus un lointain débat, mais une urgence de terrain.