De grands projets d’investissements mixtes seront discutés avec les partenaires saoudiens au cours des six mois à venir, pour d’éventuels partenariats dans des secteurs prometteurs, a fait savoir, mercredi, Mohamed Kooli, membre du bureau exécutif de l’UTICA et représentant de la partie tunisienne au sein du Conseil d’affaires tuniso-saoudien.

A l’occasion de la réunion du Conseil d’affaires tuniso-saoudien, tenue au siège de l’UTICA, Kooli a formulé l’espoir de voir de grands projets réalisés dans les secteurs de l’eau, l’agroalimentaire, l’environnement, les industries pharmaceutiques et autres, en Tunisie, grâce à des coopérations avec les partenaires saoudiens.

De son côté, le représentant de la partie saoudienne au sein du Conseil, Omar Ben Salmen Ajaji a souligné la volonté de son pays de développer sa coopération avec la Tunisie à plusieurs niveaux, d’attirer des investisseurs tunisiens pour investir sur le marché saoudien et de renforcer les échanges et les investissements mixtes, notamment dans les secteurs de l’énergie, la logistique, l’industrie, les industries agroalimentaires, le tourisme, la pétrochimie et les TIC…

La ministre des Finances, Sihem Nimsia a, pour sa part, estimé que la solidité des relations tuniso-saoudiennes constitue un terrain favorable au renforcement de la coopération dans plusieurs secteurs vitaux, ajoutant que la tenue du Conseil d’affaires tuniso-saoudien offre une occasion pour discuter des opportunités de partenariats économiques et commerciaux entre les deux pays.

Le ministre saoudien de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar ben Ibrahim Al-Khorayef, a indiqué que le rôle des secteurs publics des deux pays c’est de préparer les conditions propices à la concrétisation des opportunités d’investissement qui se présentent de part et d’autres et de lever les obstacles qui peuvent surgir.

Il a, à ce titre, appelé à capitaliser sur les relations politiques, économiques et culturelles entre les deux pays pour favoriser les investissements communs et les échanges commerciaux bilatéraux, estimant que la Tunisie pourrait présenter une plateforme d’accès au marché européen pour les investisseurs saoudiens et que l’Arabie Saoudite pourrait également servir de plateforme vers le marché asiatique pour les investisseurs tunisiens.