La Tunisie consacrera un montant de 656 millions de dinars (MD) pour investir dans le secteur de l’eau, en 2024, et entamer effectivement la mise en œuvre d’un programme de transfert des eaux excédentaires vers le centre et continuer l’exploitation des eaux traitées dans le secteur agricole.

Le gouvernement a fourni des données détaillées sur les investissements dans ce secteur dans le cadre des projets du ministère de l’Agriculture, inclus dans le projet du budget de l’Etat pour l’année 2024, dont la consécration d’environ 260 MD aux projets de développement et de 397 MD à la poursuite de la réalisation des projets d’investissements.

Le gouvernement accordera des subventions d’investissement dans le secteur de l’eau estimées à 16 MD, soutiendra le programme de pompage d’eau à un coût de 25 MD et poursuivra l’approvisionnement de Béja et Bizerte en eau potable dans le cadre du projet d’alimentation des zones rurales en eau potable, en plus de consacrer 237 MD au projet spécial de consolidation des ressources en eau.

La Tunisie poursuivra l’achèvement de la station de dessalement de l’eau de mer de Zarat, notamment la première tranche, qui fournira 50 000 mètres cubes par jour, et la première tranche du projet de dessalement d’eau de mer à Sfax, qui fournira 100 000 mètres cubes par jour.

En ce qui concerne les projets d’investissement dans le domaine de l’eau notamment, le gouvernement envisage de commencer effectivement la réalisation des barrages Khallal et Raghai, pour un coût d’environ 393 MD, financé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) et la Banque allemande de développement (KFW), et de poursuivre l’aménagement du canal Arousiya, à un coût de 75 MD.

La liste des projets comprend également l’entretien des systèmes hydrauliques, la poursuite de la réalisation du projet du barrage supérieur de Malak à un coût de 277 MD, l’augmentation de la capacité du réservoir du barrage de Bouhartma, la modernisation des infrastructures du canal Majerda-Cap bon à un cout de 301 MD et poursuivre l’achèvement des travaux des réservoirs de Saida et de Kalaa Kobra.

Le ministère de l’Agriculture continuera à rénover ou remplacer les puits profonds du sud tunisien, à un coût d’environ 190 MD, dont le financement est assuré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Le ministère de l’Agriculture a élaboré des plans pour développer d’autres périmètres irrigués, notamment un projet d’intensification de l’agriculture irriguée pour réhabiliter et améliorer leur exploitation au niveau des réseaux de drainage et d’assèchement et de création de pistes agricoles, financé par la Banque mondiale à un coût de 411 MD et s’étendant sur 6 ans, en plus de la poursuite de l’exploitation du projet des eaux traitées dans le domaine agricole.