A Gabès, les constructions anarchiques gagnent du terrain. A l’entrée de l’oasis, patrimoine unique au monde de par la richesse de sa biodiversité, des individus se sont livrés à l’abattage de plusieurs dizaines de palmiers dattiers pour la construction anarchique de maisons. Même au niveau des entrées nord et sud de la ville les constructions anarchiques prolifèrent un peu partout, menaçant l’écosystème et la survie de l’oasis de Gabès.

Malgré les appels répétés des associations environnementales pour le respect de la loi et la lutte contre les constructions dans l’oasis de Gabès, aucune mesure concrète n’a été prise à cet effet, ce qui a encouragé plusieurs contrevenants à continuer de construire dans cette zone au mépris de loi et des règles d’urbanisme qui interdisent, formellement, les constructions dans cette zone classé patrimoine agricole.

Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse, Mohamed Ben Abderrahim, membre fondateur de l’Association de sauvegarde de la ville et l’oasis de Gabès, a tiré la sonnette d’alarme et averti contre le non-respect des plans d’aménagement urbain.

Il a insisté sur l’impératif de faire respecter la loi et de procéder à la démolition de toutes les constructions anarchiques dans l’oasis de Gabès pour préserver l’environnement.