Une rencontre intitulée “Les industries culturelles et créatives à l’ère du l’Intelligence artificielle” (IA) aura lieu dans la soirée de jeudi 14 avril 2022 à la Cité de la culture à Tunis. L’événement s’inscrit dans le cadre du programme “Dialogues culturels” du ministère des Affaires culturelles.

Il s’agit de la première rencontre qu’organise le Centre international de l’économie culturelle numérique de Tunis (TICDCE) à son siège à la Cité de la culture, en collaboration avec l’Association Data Science North Africa & Arabia (DSNA). Elle sera animée par Kais Mejri, président de la DSNA, et l’une des figures nationales de l’Intelligence artificielle.

Dans une cartographie de l’écosystème de l’Intelligence artificielle, sur la base d’une recherche documentaire effectuée sur le web, l’Unesco présente les principaux acteurs de l’écosystème dans les trois pays du Maghreb, Tunisie, Maroc et Algérie, (acteurs gouvernementaux, de recherche, des startups ainsi que de la société civile) et les principales initiatives menées en la matière.

Publié fin 2020, un Mapping de l’écosystème de l’IA dans les pays du Maghreb indique qu’un écosystème embryonnaire d’IA est en train de se constituer dans les trois pays à des degrés de maturité relativement variables, indique la même source.

Selon une biographie dans le même document de l’Unesco, Kais Mejri occupe le poste de directeur général de l’Innovation et du développement technologique au ministère de l’Industrie et des PME.

Il est, à ce titre, responsable du pilotage du “programme national de la recherche et de l’innovation”, programme qui entend développer le potentiel d’innovation des PME tunisiennes en collaboration avec les laboratoires de la recherche publique. Il s’occupe également de la mise en place de la stratégie du ministère pour le passage à l’industrie 4.0 et l’émergence des technologies futures dont notamment l’Intelligence artificielle, IOT et la robotique.

S’agissant de la DSNAA, l’institution onusienne la présente comme une organisation non gouvernementale qui a pour objectif la promotion de l’Intelligence artificielle et des sciences des données dans les pays d’Afrique du Nord et du monde arabe. Elle vise à encourager le développement d’un écosystème de science des donnés, publier les études et organiser des événements nationaux et internationaux.

L’Unesco souligne que l’Intelligence artificielle (IA) apparaît comme une priorité croissante des pays et institutions gouvernementales, aux niveaux national et international. Des stratégies sont mises en place en vue d’accroître le nombre de chercheurs et de diplômés qualifiés en IA et renforcer les capacités nationales de recherche en IA. L’ultime but est de procéder à l’application de l’IA dans les secteurs public et privé.

Le rapport de l’Unesco revient sur l’historique des recherches sur l’IA qui se sont d’abord développées aux Etats-Unis d’Amérique, au milieu des années 1950. Grâce aux grosses entreprises du secteur privé qui investissement massivement dans la recherche et le développement, les Etats-Unis continuent de dominer le secteur des IA.

Le rapport fait état d’une concurrence chinoise en matière d’IA. Le pays a mis en place une stratégie en plusieurs étapes et a pour ambition de devenir le leader mondial dans le domaine de l’Intelligence artificielle d’ici 2030.

Pour sa part, l’Europe a multiplié les efforts en matière d’IA, indique la même source, à travers l’élaboration d’une stratégie de développement au niveau des pays de l’UE.