Le ministère de la Santé a décidé d’alléger, progressivement, à partir du 26 février 2022, les restrictions sanitaires imposées aux arrivants en Tunisie dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, s’agissant notamment des conditions d’entrée en Tunisie et de l’actualisation des protocoles sanitaires dans divers secteurs, compte tenu de l’amélioration des indicateurs épidémiologiques liés à la pandémie de la Covid-19.

Dans un communiqué publié vendredi 25 février, le ministère fait savoir que les personnes arrivant en Tunisie âgés de plus de 18 ans et ayant terminé leur schéma vaccinal sont exemptés de présenter un test PCR, à condition qu’ils disposent d’une attestation de vaccination.

Les arrivants non ou partiellement vaccinées âgés de plus de 18 ans sont tenus de présenter un résultat négatif d’un test PCR de moins de 48h, ou le résultat négatif d’un test rapide ne dépassant pas les 24 heures avec l’obligation d’un autoconfinement de 5 jours.

Par ailleurs, les enfants de moins de 18 ans arrivant en Tunisie sont exemptés de l’obligation de présenter un test PCR, un certificat de vaccination ou un passe vaccinal. Le ministère a, également, décidé de faire subir aux personnes de plus de 18 ans des tests rapides ou des tests PCR pour dépister une éventuelle infection au SARS-Cove 2 à leur arrivée en Tunisie. En cas de contamination, un autoconfinement de cinq jour est recommandé et de 7 jours si les symptômes persistent.

Il a également été décidé de suspendre le système “E7MI” jusqu’à nouvel ordre. Quant à la mise à jour des protocoles sanitaires dans les différents secteurs, il a été décidé, à partir du 1er mars prochain, de porter la capacité d’accueil à 100% pour les espaces ouverts et à 75% pour les espaces fermés, avec le maintien des mesures relatives à la présentation d’un passe vaccinal et au port d’un masque de protection.

La capacité d’accueil dans les espaces fermés sera portée à 100% à partir du 1er avril prochain avec le respect des mesures de protection. Selon la même source, les protocoles sanitaires seront actualisés en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays.