La Tunisie participera au Sommet de Paris sur le Financement des économies africaines prévu le 18 mai, et sera représentée par le président de la République, Kaïs Saïed, qui effectue une visite officielle en France, les 17 et 18 mai 2021.

Vingt-deux pays africains dont la plupart est représentée par leurs chefs d’Etat, prendront part, à ce sommet qui se tiendra, pour la première fois en présentiel, depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Ladite rencontre vise à trouver de nouvelles sources de financement pour cette région (le continent africain) lourdement impactée par cette crise, explique Franck Paris, conseiller Afrique du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, lors d’un briefing à distance, destiné à la presse.

D’une manière génrale, le sommet ambitionne également de poser les bases d’une nouvelle aide massive aux économies africaines, afin qu’elles puissent faire face aux chocs de la pandémie, a fait savoir Franck Paris. Il ajoutera qu’il s’agit là d’un travail mené, depuis plusieurs mois, avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).

“Actuellement, nous sommes proches d’un accord avec le FMI sur la mise en place d’un instrument qui permettra aux pays africains de bénéficier de prêts à des taux zéro. L’objectif étant de sortir de ce sommet avec le paquet de mesures le plus ambitieux possible”, a-t-il déclaré.

Ce sommet, auquel participeront des chefs d’Etat européens, des dirigeants des pays du G7 et d’institutions européennes, africaines et d’organisations internationales, ainsi que des directeurs généraux de la Banque mondiale et du FMI, vise aussi à apporter un appui au secteur privé en Afrique.

Le secteur privé est le principal pourvoyeur d’emplois pour la jeunesse africain. Pourtant, il n’a jamais été au centre d’un sommet international jusqu’à présent. D’où, notre souhait de prioriser ce secteur et de financer les PME et les TPE dans le continent.

Par ailleurs, Franck Paris a rappelé que ce sommet “remonte à un engagement pris par le président Emmanuel Macron, au tout début de la pandémie, de soutenir les pays africains face aux chocs économiques liés à la crise sanitaire”.