La deuxième édition du programme national “Startup Tunisia”, a été lancée, jeudi après-midi, par le chef du gouvernement Hichem Mechichi, au technopôle El Ghazala (Gouvernorat de l’Ariana).

Ce programme, dont l’objectif est de faire de la Tunisie une destination régionale privilégiée et un site national incitatif à la création et à l’attraction des startups, fait partie de la stratégie “Tunisie Digitale”.

Cette stratégie vise à promouvoir la Tunisie comme étant un hub pour les startups dans la région du sud de la Méditerranée, le Monde arabe et le continent africain.

Au centre d’innovation du technopôle El Ghazala, le chef du gouvernement a pris une idée de nombre de projets technologiques développés par des compétences tunisiennes dans les domaines du numérique, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

Ce centre d’innovation, réalisé, dans une courte période, abrite 16 projets technologiques innovants dans différents domaines (blockchain, cyber-sécurité, intelligence artificielle).

Il a également joué un rôle important dans le développement de solutions technologiques pour lutter contre la pandémie de Covid-19, dont certaines ont été adoptées à l’échelle internationale. Le chef du gouvernement a également accordé le “Label Startup” à 25 nouvelles startups.

Lors de cet événement organisé à l’occasion du deuxième anniversaire du Start up Act, loi relative aux startups, Mechichi a indiqué que l’initiative Startup Tunisia s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à encourager l’initiative privée et à lutter contre le chômage en promouvant la création de projets et l’innovation.

L’initiative Startup Tunisia, mise en place en partenariat avec le secteur privé et la société civile, constitue une vision globale de l’opération d’investissement, prenant en considération les aspects juridiques, techniques et économiques et visant à mettre fin à la bureaucratie et aux lourdeurs administratives et à préparer un climat favorable à la création de startups innovantes et en phase avec les avancées technologiques dans les différents secteurs, a-t-il rappelé.

D’après lui, cette initiative a prouvé, deux ans après son lancement, sa capacité à encourager la création de startups qui emploient des milliers de compétences nationales, malgré les difficultés engendrées par la crise sanitaire.

Il a affirmé la disposition de l’Etat a mettre en place les mécanismes nécessaires pour renforcer sa coopération et son partenariat avec les startups nationales afin de tirer profit des solutions technologiques qu’elles développent pour moderniser les services administratifs, saluant l’effort déployé par les startups nationales dans le développement de solutions numériques dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.