La Tunisie figure dans la zone bleue qui correspond aux pays où les sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité sont ouverts, selon la dernière publication du Courier de l’Unesco qui fait le suivi des fermetures des sites du patrimoine mondial.

En cette période de crise sanitaire marquée par la nouvelle vague de la Covid-19 et de confinement, 54% des pays ont du fermer ou partiellement fermé leur sites, indique la même source.

Le Courier de l’Unesco publie la carte des sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité à travers le monde en se basant sur des données de la période entre le 18 décembre 2020 et le 5 janvier 2021.

Sur les 167 pays qui abritent des sites classés, les mesures ont couvert les sites naturels et culturels du patrimoine mondial. La Liste comprend un total de 1 121 sites naturels, culturels et mixtes du patrimoine mondial, indique le magazine onusien.

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Un nombre total de 77 pays ont maintenu leurs sites ouverts, 48 autres les ont fermé partiellement alors que les 42 pays restants les ont fermé totalement.

A la date du 18 décembre 2020, le pourcentage des sites ouverts était de 47% et a enregistré une légère baisse estimée à 46%, le 5 janvier 2021. Sur cette même période, le pourcentage des sites partiellement ouverts et ceux qui sont fermés, était respectivement de 31% – 29% et 22% – 25%.

Dans son analyse de la situation générale du patrimoine mondial en raison de la pandémie, le Courrier de l’Unesco rappelle les mesures spécifiques prises au niveau de chaque pays afin de restreindre le mouvement des personnes et leur accès à certaines zones.

L’Unesco précise que des informations seront mises à jour chaque semaine lesquelles seront basées sur les principales tendances observées au niveau national.

Créé en 1948, ce magazine spécialisé de l’Organisation onusienne est disponible en ligne depuis 2006. La publication période propose un contenu dans les six langues officielles de l’organisation onusienne (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol) aussi bien qu’en portugais.

Une version papier est également publiée et concerne un nombre limité de questions d’actualité en lien avec le patrimoine mondial.