Le ministre des affaires culturelles par intérim Habib Ammar a présidé lundi matin une séance de travail consacrée à l’identification de l’état des lieux du secteur du livre et de l’édition en Tunisie notamment à la lumière de l’impact de la crise de la covid19 sur ce secteur.

Selon un communiqué de presse du ministère des affaires culturelles, la séance de travail s’est penchée sur l’examen des préoccupations du secteur et les moyens de trouver des solutions aux problèmes en suspens.

La séance de travail a réuni le chef de cabinet du ministre des affaires culturelles Youssef Ben Brahim, la directrice générale de la Bibliothèque Nationale de Tunisie (BNT) Raja Ben Slama, la directrice de la maison du roman à Kairouan Jamila Mejri, le président de l’Union des éditeurs tunisiens (UET) Mohamed Riadh Ben Abderrazzak, le président de l’Union des Ecrivains tunisiens Slaheddine Hamadi, le président de la commission des foires arabes et internationales relevant de l’Union arabe Mohamed Salah Maalej et le président de la fédération tunisienne des éditeurs Karim Ben Ismail.

Les présents ont présenté quelques propositions en vue de contribuer au développement du livre tunisien et en assurer une meilleure commercialisation à l’échelle nationale et dans les marchés internationaux appelant à la révision de certaines législations contribuant à l’encouragement de la production littéraire.

Ils sont par ailleurs souligné l’importance de mettre en place un plan d’action nationale efficace pour promouvoir le secteur du livre et de l’édition. A cet effet, le ministre des affaires culturelles par intérim a proposé la création d’une commission de pilotage pour définir les priorités à même de réduire l’impact de la crise sanitaire du coronavirus sur les éditeurs et les écrivains.