La Fédération des journalistes d’Amérique latine et des Caraïbes (FEPALC) a adressé, lundi 7 décembre 2020, un message au chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, l’appelant à la publication au JORT de la convention collective cadre des journalistes.

Le Fédération, qui souligne agir en signe de solidarité avec les journalistes tunisiens, se dit étonnée de la non publication de l’accord, qui garantit les droits économiques et sociaux des professionnels du secteur, de longs mois après sa signature.

Regroupant 14 syndicats de journalistes couvrant la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, la FEPALC affirme son soutien aux actions que mènent les journalistes tunisiens pour défendre leurs droits, affirmant sa disposition à les aider dans leur grève du 10 décembre courant.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a reçu plusieurs messages de soutien des structures professionnelles représentant le métier à travers le monde, dont la Fédération internationale des journalistes, l’Union générale des journalistes arabes, le syndicat des journalistes de France, le Syndicat des journalistes de Norvège et l’Union nationale des journalistes -laquelle regroupe les journalistes du Royaume-Uni et de l’Irlande.

Le 26 novembre 2020, les journalistes tunisiens ont observé un jour de colère et organisé un rassemblement de protestation devant le Palais du gouvernement à la Kasbah. Ils dénoncent le mutisme et l’inaction du gouvernement envers les revendications du secteur.