
Dans un entretien diffusé par la chaîne privée Attessia et relayé par d’autres télévisions publiques et privées, Fakhfakh a indiqué que l’Etat est tenu de décaisser environ 8,5 milliards de dinars d’impayés accumulés au fil des années, au titre de créances impayées, de dettes contractées auprès des entreprises publiques et de subventions non réglées, outre les trop-perçus de TVA.
Le chef du gouvernement a donné l’assurance que l’Etat compte régler, progressivement, ces impayés à hauteur 2,5 milliards de dinars, d’ici la fin de l’année, afin de permettre aux entreprises concernées de poursuivre leur activité.
Il est du devoir de l’Etat d’honorer ses engagements en conférant de la transparence à ses transactions, a ajouté le chef du gouvernement pour qui il est impératif de rompre avec les pratiques du passé, citant l’exemple de la STEG dont les créances dues par l’Etat atteignent 2,5 milliards de dinars, ce qui la rend incapable de continuer d’investir.
Il a également cité l’exemple de la SONEDE dont le réseau enregistre 40% de pertes d’eau acheminée en raison de la vétusté des installations. L’Etat se doit d’appliquer les règles de bonne gouvernance de l’argent public, a martelé le chef du gouvernement.


