La Fédération générale du transport, relevant de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT), appelle à mettre en place un programme de sauvetage et de restructuration de la compagnie aérienne Tunisair.

Dans un communiqué publié mercredi 12 février à la suite de la réunion de son bureau exécutif mardi 11 courant, la Fédération renouvelle par ailleurs son refus catégorique de l’accord de la cinquième liberté avec Qatar Airways, réitérant son opposition radicale à l’open sky.

La Fédération exprime sa grande inquiétude quant au sort de la compagnie nationale face à l’absence d’une position claire des autorités de tutelle et de solutions concrètes.

Par ailleurs, elle menace d’une grève en guise de protestation contre “la politique d’atermoiement” menée par l’autorité de tutelle et la présidence du gouvernement, appelant les parties sociales à trouver des solutions à la crise financière de la compagnie.

Le président directeur général de Tunisair, Ilyès Mnakbi, avait souligné, lors de son audition par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) la nécessité de réhabiliter la compagnie avant d’entamer l’application de la convention de l’open sky signée avec l’Union européenne.

Selon Mnakbi, la réhabilitation de la compagnie nécessite la mise en œuvre d’un plan de développement notamment de la flotte, dont la moyenne d’âge est entre 18 et 25 ans, ainsi que l’augmentation de son capital, soulignant que les retards des vols de la compagnie sont principalement dus au vieillissement de la flotte.

Il a également souligné la nécessité de développer le système de gestion et d’administration de la compagnie, afin qu’il soit en phase avec les normes de gestion des compagnies aériennes internationales.