Le président de l’Association tunisienne de la maladie cœliaque, Mongi Ben Hariz, appelle les ministères de la santé, des affaires sociales et les responsables de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) à assumer leur responsabilité et à intégrer la maladie cœliaque dans la liste des affections prises en charge intégralement (APCI).

Lors d’une journée de sensibilisation organisée à Tunis, samedi 22 juin 2019, pour mieux faire connaitre cette pathologie, Mongi Ben Hariz a indiqué que la maladie cœliaque est considérée comme étant une maladie chronique qui nécessite une prise en charge.

Il a ajouté que depuis des années, l’association a engagé plusieurs discussions avec les différents responsables de la CNAM pour intégrer cette pathologie dans la liste des maladies chroniques sans qu’aucune solution radicale ne soit trouvée à ce jour, à l’exception de quelques solutions provisoires dont l’aide de certaines familles démunies, suspendue depuis une période.

Ben Hariz a signalé que les dernières discussions avec les responsables de la CNAM ont abouti à une possibilité de signature d’une convention entre les deux parties dans les plus brefs délais pour garantir le remboursement du traitement.

Il a, en outre, précisé que la maladie cœliaque est due à une intolérance au gluten et aux protéines apparentées que l’on trouve dans certains céréales (blé, seigle, orge, épeautre). Elle touche essentiellement les personnes génétiquement prédisposées.

La diarrhée, le ballonnement, les douleurs abdominales, le retard de croissance, la fatigue, la dénutrition et l’anémie sont parmi les signes les plus fréquents de cette maladie dont le seul traitement consiste à adopter un régime sans gluten assez coûteux, selon Mongi Ben Hariz.

D’après lui, l’association œuvre actuellement à former un réseau pour encourager les jeunes sans emploi à créer des projets permettant de garantir les produits sans gluten sur l’ensemble du marché tunisien et dans les différentes régions du pays.