Le président du parti Al-Irada, Moncef Marzouki, est déjà en campagne, comme le prouvent ses propos, mercredi 20 mars 2019, à Kasserine, dans lesquels il souligne que les élections de 2019 seront déterminantes pour les 50 prochaines années pour la Tunisie.

En effet, lors d’un meeting populaire à Kasserine, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance, Marzouki a appelé les adhérents et partisans de son parti à “bien choisir leurs représentants pour le prochain mandat parlementaire.

Il a mis en garde contre “les anciennes fausses promesses d’une minorité corrompue” qui, a-t-il dit, “a détruit le peuple et va encore une fois le narguer en tenant les mêmes promesses pour en garantir la mobilisation”.

Pour le président d’Al-Irada, la détérioration de la situation politique et économique que connaît le pays est “la conséquence de l’échec des politiques des dirigeants actuels”.

Sur un autre plan, il souligne avoir choisi Kasserine pour célébrer la fête de l’indépendance car la région “constitue un haut lieu du militantisme et l’un des symboles des révolutions. Le choix de Kasserine se veut aussi un hommage à ses martyrs qui avaient tout sacrifié pour réaliser l’indépendance et consacrer la démocratie.

Ancien président à l’époque de la Troïka (2011-2014), Marzouki estime que l’indépendance n’a pas été totalement réalisée, soulignant l’attachement de son parti à renforcer l’indépendance du pays à travers notamment la réalisation de l’autosuffisance en matière hydrique, énergétique et de médicaments.