Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a réuni la classe politique et les syndicats (UGTT et UTICA) au plais de Carthage, vendredi 28 décembre.

A l’issue de cette rencontre, le président du groupe parlementaire de la Coalition nationale, Mustapha Ben Ahmed, a assuré que la réunion s’est déroulés dans un esprit de franc-parler et reflété la réalité du paysage politique actuel.

Ont pris part à cette réunion, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le chef du gouvernement, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et des présidents des partis politiques et des blocs parlementaires qui soutiennent le gouvernement.

A cette occasion, les participants ont évalué la situation difficile dans le pays et ont estimé nécessaire d’instaurer le dialogue afin de surmonter la crise actuelle. Ils ont mis en avant le rôle du président de la République dans le rapprochement des points de vue pour assurer l’unité des rangs et la stabilité dans le pays.

Lors de la réunion, consacrée à l’examen de la situation générale dans pays et de la crise socio-économique qui secoue le pays, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de poursuivre le dialogue entre toutes les parties en plaçant l’intérêt national au-dessus de toute autre considération.

Il a fait état de la dégradation de la situation économique et sociale dans le pays qui, a-t-il regretté, a été accompagnée d’une montée des tensions politiques.

Abordant la situation sécuritaire, Caid Essebsi a déclaré qu’il a été décidé de reprendre le dialogue entre l’UGTT et le gouvernement pour réexaminer toutes les possibilités qui se présentent et prendre la bonne décision.

La situation difficile que connaît la Tunisie pourrait avoir des répercussions économiques, sociales et sécuritaires au moment où la Tunisie s’apprête à accueillir une nouvelle année chargée d’événements, comme les élections (législatives et présidentielle) et l’organisation du Sommet arabe qui demande un climat politique positif, avertit le président de la République.

Par ailleurs, Mustapha Ben Ahmed rappellera que lors de la rencontre jeudi 27 courant de son groupe parlementaire avec le chef du gouvernement, l’accent a été mis sur la nécessité d’élever le rythme de la guerre contre la corruption et d’œuvrer en vue de rétablir la confiance des jeunes dans l’Etat et ses institutions.