Les émissions de gaz à effet de serre des pays développés ont diminué de 13% entre 1990 et 2016, constate le nouveau rapport du Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), dont les conclusions ont été révélés, jeudi, à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP24).

Le rapport souligne ainsi, les progrès et les lacunes, lorsque les pays développés mettent en œuvre des actions climatiques pour atteindre leurs objectifs durant la période précédant 2020. Il constate également, que depuis 2010, les émissions de ces pays (développés) ont diminué de 4,4%, probablement en raison d’actions climatiques qui ont plus que compensé l’impact de la croissance économique et de la croissance démographique. Il s’agit d’un fondement important pour une action accélérée sur le climat après 2020 dans le cadre de l’accord de Paris sur les changements climatiques.

Le soutien financier au pays en développement en hausse 13%.

Le soutien financier accordés aux pays en développement a atteint 49,4 milliards de dollars en 2016, soit une augmentation de 13% entre les périodes de référence 2013/2014 et 2015/2016, souligne le rapport. “Ceci pourrait constituer un incitatif pour la transition vers un modèle de développement à faibles émissions et résilient au changement climatique “.

Cependant, le rapport établit clairement que certains pays développés sont en avance sur leurs objectifs, alors que d’autres sont en retard. La mise en œuvre intégrale des mesures et des politiques disponibles constituerait une étape cruciale pour que ces pays puissent progresser.

Le soi-disant rapport “Compilation et synthèse” du secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques est basé sur les informations que les pays développés sont tenus d’entreprendre tous les deux ans.