Des dizaines de milliers de déchets nucléaires sont en état de détérioration avancée dans les océans. Ce sont les États nucléarisés, dont les USA et la France l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui ont opté pour la solution la plus simple et la moins coûteuse, en immergeant ces déchets en mer, selon la saisonbleue.com.

Rien qu’en Atlantique nord-est, près de 200.000 fûts de 200 litres de ces déchets ont ainsi été immergés, et n’ont pour l’heure toujours pas été récupérés. L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), citée par la même source, précise que dans ces fûts “des déchets radioactifs provenant de la recherche, de la médecine, de l’énergie nucléaire et des activités militaires ont été emballés […], enrobés dans une matrice en béton ou en bitume”.

Une mission scientifique doit cartographier, en 2024, les planchers des zones maritimes concernées et estimer la dangerosité des dépôts. Il s’agira d’évaluer le comportement des radionucléides là où les fûts ont été détériorés. L’incertitude actuelle porte sur leur mobilité et la possibilité qu’ils migrent dans la colonne d’eau, présentant un risque potentiel encore mal évalué pour les animaux qui y vivent.