La “Déclaration de Tunis” sur l’accélération de la mise en oeuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes et de la stratégie africaine de réduction des risques de catastrophes a été adoptée, samedi 13 octobre, par les ministres et chefs de délégations responsables de la réduction des risques de sinistres en Afrique.

Réunis à l’occasion de la Plateforme Afrique-Arabe sur la réduction des risques de catastrophe, ces responsables ont reconnu le risque croissant de ces phénomènes et leurs effets dévastateurs, y compris la pertes de vies humaines et de moyens de substances et les déplacements forcés.

Dans la Déclaration de Tunis, les responsables des deux régions arabe et africaine mettent l’accent sur leur engagement à collaborer en vue d’adapter les stratégies de lutte contre les catastrophes naturelles au cadre de Sendai en 2020 (document sur la réduction des risque de catastrophes adopté en 2015, à Sendai au Japon).

Ils se sont également engagés à accélérer les efforts afin de garantir l’établissement par les pays arabes et africains de bases de données sur les dégâts des sinistres et l’utilisation de système de détection “Sendai” pour l’information sur les risques de catastrophes dans l’élaboration des plans de développement.

Les participants à la la plateforme ont également, souligné l’importance du renforcement de la participation à la lutte contre les catastrophes et leur attachement aux droits des femmes, des enfants, de la jeunesse, des personnes âgées et des handicapés ainsi que des immigrés qui connaissent des situations fragiles.

Dans leur déclaration, ils ont appelé à consolider la participation de toutes les catégories sociales à la prise de décision, et recommandé l’allocation de fonds pour la mise en oeuvre de politique de prévention des catastrophes naturelles

Présidant la clôture de la rencontre, le ministre tunisien des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakhar, a affirmé que les textes adoptés à l’issue de la plateforme ne constituent pas un objectif en soi, mais dénote d’un engagement politique de toutes les parties en vue de l’élaboration de stratégies nationales et régionales de lutte contre les désastres et de les mettre en oeuvre.

Il a en outre mis l’accent sur l’importance de l’encadrement, de la formation et de transfert des technologies pour doter les pays de système d’alerte, de secours, d’hébergement et de gestion des catastrophes.

La Plateforme Afrique-arabe sur la réduction des risques de catastrophe s’est tenue à Tunis du 9 au 13 octobre.