Le décret d’application relatif à la loi “Start up Act” adoptée le 02 avril 2018 par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sera probablement adopté, mercredi 3 octobre, par le conseil des ministres après avoir été finalisé en concertation avec toutes les parties concernées. C’est ce qu’a annoncé Mohamed Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique; qui s’exprimait à l’ouverture des travaux de la première édition d’fric’Up : Startup Africa Summit.

Maarouf a également indiqué que l’entrée en application de cette loi révolutionnaire permettra de promouvoir l’écosystème des startups dont le nombre est estimé, actuellement, à 500 entreprises innovantes dont 63% des activités sont destinées à l’export.

Dans cet ordre, le ministre a souligné qu’un fonds d’investissement dans les start up sera également opérationnel au premier trimestre de 2019 pour accompagner cette véritable dynamique de l’économie numérique et innovante et garantir un terrain propice à la création et au développement des startups.

Maarouf a signalé que l’adhésion de la Tunisie, en 2017, à l’alliance Smart Africa chargée du développement de l’écosystème africain des startups permettra aux entrepreneurs tunisiens de tirer profit des opportunités d’investissements disponibles dans le cadre du marché unique de l’économie numérique de cette alliance, dont le volume des investissements sera de 300 milliards de dollars au cours des dix prochaines années, 50% étant destinés à l’infrastructure.

“A travers cette adhésion, la Tunisie a choisi d’être le porte drapeau du projet incubateur de l’écosystème des startups africaines “, a-t-il dit.

Maarouf a indiqué que la Tunisie a choisi d’investir dans ce domaine vu le potentiel important dont elle dispose, faisant remarquer que notre pays pourra devenir la capitale des startups dans les années à venir.

Pour sa part, Marouane Abassi, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a souligné que malgré les difficultés économiques du pays, la Tunisie dispose aujourd’hui d’un climat de liberté très important et utile pour les investisseurs. “Sans liberté il n’y a pas de création ni de richesse”, a-t-il soutenu.

Il a également mis l’accent sur l’importance de mobiliser les moyens infra-structurels et financiers pour permettre le développement de l’écosystème des startups en Tunisie.