Le parti républicain “Al-Joumhouri” rend responsable Ennahdha et Nidaa Tounes de la détérioration de la situation du pays, insistant sur l’impératif de prévoir une force alternative à même de remplacer l’actuel système de gouvernance à l’horizon 2019.

Dans une déclaration rendue publique à l’issue de la réunion de son bureau politique, samedi 14 juillet, Al-Joumhouri souligne que “sortir le pays de la grave crise qu’il traverse ne doit pas se faire aux dépens de ses acquis ou en s’enfonçant dans l’endettement et en signant des contrats de partenariat inéquitables”. Il n’y a pas lieu également de porter atteinte aux institutions constitutionnelles, de dévoyer le système de vote en vigueur ou encore de toucher au calendrier électoral de 2019.

Al-Joumhouri appelle de ce fait à “intensifier la concertation avec les forces démocratiques et progressistes pour barrer la route aux tentatives d’amendement des systèmes politique et électoral et de changement du calendrier électoral de 2019 pour n’importe quelle raison que ce soit”.

Il faut mettre fin rapidement à la crise qui secoue le gouvernement, soit en lui renouvelant la confiance, soit en la lui retirant, conformément aux dispositions des articles 98 et 99 de la Constitution, préconise Al-Joumhouri.

Al-Joumhouri évoque aussi “l’échec de l’initiative présidentielle (Carthage II) et la paralysie de l’action du gouvernement depuis plus de 5 mois, ainsi que le blocage de l’ensemble des institutions constitutionnelles de contrôle et de régulation de façon à menacer le processus de transition et la sécurité et la stabilité du pays”.