Selon le président de l’Instance d’accès à l’information, Imed Hazgui, près de 50% des plaintes déposées concernant des départements ministériels et ont trait à l’information en rapport avec la gestion des affaires publiques.

En marge de la signature d’un accord de partenariat et de coopération entre l’Instance et le Centre de formation et d’appui à la décentralisation, Imed Hazgui a précisé que les ministères de la Santé, de l’Education et de l’Enseignement, mais aussi la présidence du gouvernement figurent parmi les plus visés par ces plaintes.

Il a affirmé que les structures publiques ont réagi positivement aux décisions de l’Instance, notamment après la publication de la circulaire du chef du gouvernement n°19 de l’année 2018 relative à l’accès à l’information.

Hazgui a fait observer que l’Instance a pris des décisions audacieuses qui sont de nature à consacrer la culture de la transparence et de la reddition des comptes au niveau local et national, ajoutant que jusqu’à ce jour plus de 220 plaintes ont été déposées auprès de l’Instance et que plus de 80 ont d’ores et déjà été tranchées. Une partie de ces plaintes, qui sont intentées par des associations, des organisations et des individus, concernent les affaires locales et portent sur des demandes d’accès à des procès verbaux des conseils municipaux et aux budgets, selon lui.

Le 18 mai dernier, rappelle-t-on, le chef du gouvernement avait publié une circulaire adressée aux membres du gouvernement, gouverneurs, maires et premiers responsables des institutions et entreprises publiques qui apporte des clarifications sur les modalités d’application de la loi d’accès à l’information.