L’intelligence artificielle sera utile pour améliorer la gestion de l’eau et de l’électricité en Tunisie, un pays qui dispose de suffisamment de compétences pour une meilleure gestion des données mobiles dans différents domaines, dont l’agriculture. C’est ce qu’a déclaré Nozha Boujemaâ, directrice de recherche à l’Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria).

Intervenant, lors d’une conférence organisée jeudi 17 mai, à la Maison de Tunisie à Paris sous le thème “Intelligence artificielle (Ia), Smart Grid, comment faire pour que l’innovation soit toujours au service de l’humain”, Boujemaâ a indiqué que “le paiement sans contact est important, mais il y a des priorités en Tunisie, notamment une meilleure gestion des ressources vitales”.

De son côté, le PDG de Wallix (éditeur français de logiciels de sécurité informatique), Jean-Noël, a indiqué que la Tunisie dispose de plusieurs atouts et de jeunes compétences pour développer la cybersécurité et la gestion des données. “Les deux pays ont intérêt à coopérer ensemble dans ce domaine”, a indiqué Wallix, rappelant que la France manque déjà d’ingénieurs.

Le directeur de l’agence Adc communication, Alain Scemama, a, pour sa part, indiqué que “cette conférence s’inscrit dans la perspective du sommet de la francophonie qui se tiendra en Tunisie en 2020”.

Il a annoncé que “douze conférences seront organisées en 2018 et 2019 afin de promouvoir la Tunisie et mettre en exergue ses atouts”. Ces conférences se tiendront à Tunis, Sfax, Djerba, Sousse, Kairouan, Le Kef, Gabès, a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que d’autres conférences sont prévues à Bruxelles, Dakar et Paris.