“En pleine accélération industrielle depuis son ouverture en 2012, l’usine Renault (300 ha à une trentaine de kilomètres du port de Tanger Med) produit une voiture toutes les minutes, exporte dans 74 pays au départ du port voisin et attire au Maroc un essaim de sous-traitants”, lit-on dans un article du site web francetvinfo.fr.

Selon le directeur général pour le Maroc de Renault, Marc Nassif, «l’usine de Tanger est montée en puissance extrêmement rapidement, elle a fêté son millionième véhicule en juillet dernier et se place dans le top 5 des sites de production du groupe».

Chaque jour, 1.200 véhicules de l’usine et arrivent au pied des navires en quarante minutes de train pour exportation vers l’Europe, les pays du Golfe, l’Afrique, mais aussi Cuba (récemment). D’ailleurs, le groupe français Renault a exporté en 2017 plus de 300.000 voitures dans les 74 pays desservis par le port, sachant qu’il s’est installé à Tanger Med en 2012. On prévoit la production de 330.000 véhicules cette année 2018.

Et comme le bonheur jamais seul, Tanger est devenu, en à peine 10 ans, “l’eldorado des fabricants de voitures“. En effet, «inauguré en 2007 et situé à quelques encablures du détroit de Gibraltar, le parc industriel adossé au port, en zone franche, compte désormais 750 entreprises –surtout automobile, mais aussi textile, électronique, aéronautique, logistique, agroalimentaire– et 70.000 emplois pour un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros en 2017 selon Tanger Med.

Ce n’est pas tout, car cette installation a permis un développement rapide de l’industrie locale, grâce à l’arrivée de grands fournisseurs étrangers. Et c’est bon pour l’emploi.

Pour nous Tunisiens, consolons-nous avec notre “révolution” et nos grèves interminables. Et même nos propres entreprises risquent de partir dans l’avenir si rien n’est fait pour dit “stop“ à l’UGTT.