Les Prix Mandela sont décernés à des Personnalités ou Institutions pour récompenser des actions louables en faveur de l’Afrique et de la Paix dans le Monde dans l’esprit du Panafricanisme.

L’attribution des Prix Mandela suit trois étapes:

1. La phase populaire où tout le monde peut proposer une candidature motivée de lauréat avant le 30 juin.
2. La phase diplomatique où les Diplomates et les Personnalités proposent des candidatures avant le 30 octobre.
3. La phase de sélection où le Comité du Prix Mandela sélectionne 5 candidatures, parmi les propositions soumises, à transmettre au Jury qui désigne les Lauréats de l’Année 2017.

Le jury du Prix Mandela 2017 a notamment accordé les prix suivants:

– le Prix Mandela de la Paix à SE Dr. John Pombe Joseph MAGUFULI, Président de la République Unie de Tanzanie, pour sa poursuite de la politique tanzanienne de gardien de la paix régionale et ses actions très louables en faveur de justice sociale et de pacification régionale. Sa gouvernance se caractérise essentiellement par une lutte énergique contre la corruption et le gaspillage, la promotion de l’éducation et la politique de lutte contre la pauvreté, sources d’amélioration des conditions de vie et de paix sociale en Tanzanie.

– le Prix Mandela de la Démocratie à SEM Uhuru KENYATTA, Président de la République du Kenya, pour son esprit démocratique et son respect des décisions institutionnelles qui consacrent le principe sacré de séparation des pouvoirs. Il a fortement contribué à la consolidation du processus démocratique au Kenya.

– le Prix Mandela de la Gouvernance à SEM Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier Ministre de la République de Maurice, pour sa diplomatie économique privilégiant les investissements, son engagement pour la moralisation et la transparence des procédures internationales en matière de services financiers et de coopération fiscale, sa vision d’une Ile Maurice moderne, prospère et tournée vers l’avenir avec un centre financier international responsable luttant contre la fraude fiscale transfrontalière et les malversations financières.

– le Prix Mandela du Combattant Suprême au Président Habib BOURGUIBA, à titre posthume, en reconnaissance de sa vision de la paix dans le monde et de son action visionnaire pour la souveraineté de la Tunisie moderne et la libération l’Afrique

– le Prix Mandela de Leadership Féminin à l’Honorable Jacqueline AMONGIN, Députée à l’Assemblée Nationale de l’Uganda et Fondatrice de la Fondation Jacqueline Amongin pour le Développement (JADEF), pour ses actions sociales et politiques de renforcement des capacités des femmes, son combat émérite en faveur de la transformation communautaire, de l’éducation des filles, de la santé maternelle et rurale, de l’entreprenariat des femmes et des jeunes, de la promotion de la gouvernance et des droits de l’homme en Ouganda.

– le Prix Mandela de la Science au Professeur Mohamed HARAKAT, Professeur à l’Université Mohammed V – Rabat et Président du Global Gouvernance Center, pour l’ensemble de ses travaux scientifiques sur la gouvernance et la gestion des finances publiques en Afrique

– le Prix Mandela de Littérature à Monsieur Kakou Ernest TIGORI, Écrivain, pour son roman « Le Souverain noir » qui invite ses lecteurs à une réflexion fondamentale sur l’Afrique post-coloniale décadente, productrice de désordre et de misère. A travers ses essais et œuvres romanesques, il invite l’élite africaine à retrouver le sens de la responsabilité.

– le Prix Mandela de Meilleure Journaliste à Madame Nima ELBAGIR, Journaliste et reporter de CNN, pour l’ensemble de sa carrière, pour les enquêtes difficiles qu’elle a réalisé et tout particulièrement pour son reportage consacré au marché aux esclaves en Libye qui a déclenché une vague mondiale d’indignation et a suscité la prise de conscience des dangers de l’immigration clandestine. Ce reportage a créé une onde de choc en Afrique en informant le citoyen lambda et en démasquant « l’hypocrisie officielle » car tout le monde était au courant (les gouvernants, les organisations internationales, les leaders politiques) de l’existence d’une « vente aux enchères de migrants comme esclaves » en Libye.