Le Niger a été choisi par BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour être le laboratoire des établissements bancaires de nouvelle génération dans le contexte de la Finetech. C’est dans ce cadre qu’Al Azza est devenu le nouvel établissement financier de catégorie 5 accrédité par la BCEAO.
Il s’agit d’une success story, une première et un cas d’école pour la BCEAO. Al Azza dispose déjà de 200 agences au Niger, Benin, Togo, Mali, Sénégal, Burkina Côte d’Ivoire, soit 7 pays de l’Afrique occidentale. En lui accordant cette licence, la BCEAO a exigé la mise en place d’un SI.
Al Azza a commencé par la monétique avec une solution S2M, une SSII marocaine et des cartes bancaires prépayées adossées à des comptes virtuels et possibilité de tirer de l’argent soit auprès de GAB, DAB ou sur des TPE et autres commerçants agréés.
A noter qu’Al Azza a déjà innové en nouant une alliance commerciale avec la BSIC Bank qui lui dédie un guichet pour ses clients…, et ce pour les virements et le cash advance.
Al Azza est le premier opérateur Finetech de dernière génération au Niger, un modèle en gestation et qui complétera la banque classique, en bancarisant l’ensemble de la population. Le SI actuel repose sur un cloud prive hooste et exploité par 2isoft, une start-up nigérienne qui gère l’activité virement.
Le Niger est devenu de ce point de vue un incubateur pour les nouvelles formes de bancarisation reposant sur les technologies de l’information et de la communication. Sachant par ailleurs qu’il est sidérant qu’un pays comme la Tunisie exclue toutes les nouveautés de la Finetech, ce qui fait que notre pays est à la traine en la matière.
Maarouf
