Dans son rapport publié jeudi 14 décembre, en marge de sa 26ème réunion, tenue du 5 au 7 décembre 2017, à El Manama (Bahreïn), le Groupe d’Action Financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA FATF) a mis l’accent sur les avancées réalisées par la Tunisie en matière de renforcement de son système national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Des pays membres et des observateurs, notamment du Mena FATF, le FMI (Fonds monétaire international) et la France, ont loué, lors de l’examen du deuxième rapport de suivi de la Tunisie, dans le cadre de la deuxième session de l’opération d’évaluation, les réalisations de la Tunisie au niveau législatif et représentatif, depuis l’adoption du rapport d’évaluation mutuelle, en 2016, qui démontre la volonté politique et l’engagement à respecter les standards internationaux.

Le rapport de suivi évalue le degrés de respect par les pays membres du Groupe d’action des normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de prolifération des armes.

Les participants ont appelé la Tunisie à poursuivre ses efforts pour mettre en œuvre les démarches restantes visant à consolider le système de blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Des experts dans le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme représentant 17 pays arabes membres du MENA FATF (Jordanie, Emirats arabes unis, Bahreïn, Tunisie, Algérie, Arabie Saoudite, Soudan, Irak, Oman, Palestine, Koweït, Liban, Libye, Egypte, Maroc, Mauritanie et Yémen) ont assisté aux travaux de cette réunion présidée par le Koweït.

Des représentants de plusieurs pays et structures d’observations auprès du MENA FATF (la France, les Etats-Unis d’Amérique, l’Espagne, l’Australie, la Somalie, le FMI, le Conseil de coopération du Golfe (CCG), le Groupe d’action financière, le Commissariat des Nations unies, le Fonds monétaire arabe (FMA) et le Groupe eurasien d’action ont également participé à la réunion.