Aujourd’hui, lundi 4 décembre est le deadline pour le dépôt des candidatures à la présidence du patronat tunisien. Et jusqu’à présent, personne ne sait si Wided Bouchamaoui, actuelle présidente de l’UTICA, se représentera de nouveau ou non.

Portée à la tête à la Centrale patronale en 2011, suite à un consensus entre les différents membres du bureau exécutif de l’UTICA et élue présidente suite au congrès de 2013, Wided Bouchamaoui a participé avec l’UGTT, l’ordre des Avocats et la LTDH (Le quartet) à ré-établir la stabilité politique dans un pays qui risquait l’implosion dans le cadre du dialogue national. La consécration en a été le prix Nobel de la Paix 2015.

Sa présidence à la tête de l’UTICA et sa participation au dialogue national en 2014 ont valu à Wided Bouchamaoui, nombre de distinctions nationales et internationales. En tant que femme tunisienne, elle a arboré haut et fort le drapeau tunisien.

Ainsi, elle fût désignée par le magazine Jeune Afrique parmi les 50 personnalités qui font la Tunisie, elle a reçu le Women Business Award, dans le cadre du Partenariat de Deauville, issu du sommet du G8 2011 et désignée parmi les 100 personnalités les plus influentes d’Afrique en par le magazine New African.

Elle a également reçu le «Business for Peace Award», de la Fondation Business for Peace et fût décorée Grand-officier de l’Ordre de la République tunisienne, remis par Béji Caïd Essebsi, président de la République en 2015 ainsi que l’Égide d’Or, remis par l’Organisation arabe pour la responsabilité civile, le 14 octobre 2015.

Elle a aussi été sacrée “Commandeur de la Légion d’honneur”, remise par François Hollande en décembre 2015, et le Prix Jeane J. Kirkpatrick, remis par le Réseau des femmes pour la démocratie, le 4 mars 2016.

Elle a enfin été nommée “Docteur honoris causa” de l’université Paris-Dauphine, le 11 novembre 2017.

Son passage à l’UTICA a été très fructueux pour Wided Bouchamaoui en honneurs et distinctions. En ces moments cruciaux pour la centrale patronale, serait-il sage de partir et de céder la relève à quelqu’un d’autre ou se représenter et faire en sorte d’assurer plus de stabilité à un patronat en pleine tourmente et pour lequel l’année 2018 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices ?

C’est la question du jour.

Wait and see!

A.B.A

*Source : Wilkipédia.